Auteur : L'équipe du Lab'

Lettre ouverte « L’école pour la liberté, contre l’obscurantisme »

par L'équipe du Lab' le 4 novembre 2021 photos d'enfants à l'école
Les ministres de l’Éducation français et québécois dénoncent la culture de l’annulation (cancel culture) dans une lettre ouverte.
Le ministre de l’Éducation du Québec, Jean-François Roberge, et le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports de la France, Jean-Michel Blanquer, s’associent contre la culture de l’annulation qu’ils jugent « à mille lieues des valeurs de respect et de tolérance sur lesquelles se fondent nos démocraties ». En effet, pour les deux ministres, « cette mouvance constitue un terreau fertile pour tous les extrêmes qui menacent la cohésion de nos sociétés. […] Sans contrepoids à l’influence pernicieuse de la culture de l’intolérance et de l’effacement, les valeurs démocratiques — liberté d’expression, égalité, laïcité — qui nous unissent risquent inévitablement de s’affaiblir. » Ces deux ministres s’engagent ensemble, car pour eux « ce phénomène frappe autant la France que le Québec », et concerne leur sujet commun, l’école, qu’ils voient comme un « rempart primordial contre l’ignorance et l’obscurantisme ». Ils comptent notamment organiser « une rencontre de jeunes pour débattre de ces questions aux côtés d’intellectuels » qui rassemblerait les deux pays. Vous pouvez lire le texte en entier ici : https://www.lelaboratoiredelarepublique.fr/publications/lecole-pour-la-liberte-contre-lobscurantisme/ Et découvrez quelques réactions de la presse canadienne : La Presse :https://www.lapresse.ca/actualites/education/2021-10-21/quebec-et-paris-s-allient-contre-la-culture-de-l-annulation.php Journal de Québec :https://www.journaldequebec.com/2021/10/21/jean-francois-roberge-sallie-au-ministre-anti-woke-demmanuel-macron Radio-Canada :https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1833421/quebec-woke-france-legault-macron-blanquer-roberge-tintin-livres? Le Devoir :https://www.ledevoir.com/societe/641979/jean-francois-roberge-et-jean-michel-blanquer-signent-une-lettre-contre-la-culture-de-l-annulation

Soirée de lancement du Laboratoire

par L'équipe du Lab' le 15 octobre 2021 photo de Jean-Michel Blanquer et Ilana Cicurel en train de présenter le Laboratoire
Le 13 octobre avait lieu la soirée de lancement du Laboratoire de la République.
A cette occasion, Jean-Michel Blanquer a présenté sa vision pour l'association, ses objectifs et les actions prévues. Plusieurs personnalités sont intervenues lors de cette soirée : Ilana Cicurel, Secrétaire générale du LaboratoireRachel KahnFrédéric DabiPierre ValentinNatacha Quester-SéméonEric Clairefond, Délégué général du Laboratoire

École ouverte, le dernier ouvrage de Jean-Michel Blanquer

par L'équipe du Lab' le 10 octobre 2021 photo de pile de livres
Dans cet ouvrage, Jean-Michel rappelle l’importance d’avoir maintenu les écoles ouvertes et défini une nouvelle alliance du monde avec l’école. « Je fais et ferai tout pour que cette épidémie ait eu au moins ce mérite : nous obliger à retrouver le sens de l’École. Il y a encore dix-huit mois, avant que le virus ne barre le chemin des salles de classe aux enfants, l'effet de l'habitude avait comme dilué ce sens. La fermeture des écoles, à l'échelle de la France comme à celle du monde, a constitué un point de bascule historique. Dans cette situation incertaine s'est joué le choix entre une École vue comme notre institution fondamentale ou comme la variable d'ajustement de nos peurs. C'est pourquoi, dans ce livre comme dans la vie, je l'écrirai avec une majuscule en tant que référence centrale de notre existence collective. » En savoir plus : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Connaissance/Ecole-ouverte

« Débattre Vraiment », le Laboratoire de la République soutient l’appel de La Croix

par L'équipe du Lab' le 7 octobre 2021 photo de stylos
"Débattre Vraiment", pour "instaurer un débat libre et respectueux"
Jean-Michel Blanquer, président du Laboratoire de la République fait partie des signataires de l'appel de "La Croix" à "Débattre Vraiment". Le manifeste de La Croix appelle à une meilleure "qualité du débat", alors que s'ouvre une nouvelle période électorale. Il propose dix engagements "simples et concrets" pour tous, que ce soient les médias ou personnalités publiques, mais également tous les individus actifs sur les réseaux sociaux, afin d'avoir un débat "honnête et sincère, qui n’occulte pas les divergences mais permet de les exprimer sereinement." Parmi ces engagements : "Ne pas injurier, diffamer, humilier, dénigrer, harceler", "Veiller à ne pas déformer des propos et à ne pas les sortir de leur contexte" et "Ne pas enfermer les interlocuteurs dans des identités figées, d’origine, de genre, d’âge, de religion, de classe sociale". Vous pouvez retrouver l'intégralité des engagements de La Croix "pour cette année électorale", et signer leur manifeste via ce lien https://www.la-croix.com/Debats/Debattre-vraiment-10-engagements-Croix-presidentielle-2021-09-23-1201176947

Le Laboratoire de la République, c’est parti !

par L'équipe du Lab' le 1 octobre 2021 photo de la statue de la République
On parle de nous !
David Doukhan, rédacteur en chef du service politique du Parisien-Aujourd’hui en France, consacre une chronique au nouveau projet de Jean-Michel Blanquer : le Laboratoire de la République. "Le ministre de l’Éducation lance un think tank : «Le laboratoire de la république». Avec une cinquantaine de députés et quelques collègues du gouvernement. Un outil de promotion des valeurs républicaines, mais aussi une arme contre le «woke» et la «cancel culture»." Retrouvez sa chronique via ce lien : https://www.leparisien.fr/politique/blanquer-sort-du-bois-30-09-2021-2YLD6B6GGFHWBBM3CTQJOCT65E.php Lire l'article

La France est indivisible !

par L'équipe du Lab' le 12 août 2021 photo de la Constitution
La France ne serait plus la France si elle devenait divisible, si elle cédait au poison de la division. En tout cas, elle ne serait plus la France républicaine que nous aimons.
Rappelons-nous les six premiers mots de l’article 1er de notre Constitution: « La France est une République indivisible ». Cet article dit encore, et c’est tout aussi important, qu’elle est « laïque, démocratique et sociale », qu’elle « assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion » et, enfin qu’elle « respecte toutes les croyances ». Chacun l’aura cependant relevé : la première affirmation de notre loi suprême est « La France est une République indivisible ». Nous ne sommes pas là face à une formule vague ou théorique. Nous sommes là, au contraire, devant la traduction juridique de notre contrat social républicain. Ce lien entre contrat social et République est essentiel. Il est préparé par les pages lumineuses du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau, lorsque l’auteur démontre qu’en acceptant de faire partie de la communauté, les citoyens établissent une égalité de droit entre tous : « au lieu de détruire l'égalité naturelle, le pacte fondamental substitue au contraire une égalité morale et légitime à ce que la nature avait pu mettre d'inégalité physique entre les hommes, et que, pouvant être inégaux en force ou en génie, ils deviennent tous égaux par convention et de droit. » Lorsque la Convention déclare le 25 septembre 1792 que la République est une et indivisible, elle pose donc en son centre le principe politique par excellence, celui qui établit que la société existe par le consentement de tous ses membres et que c’est ce consentement qui fonde l’égalité des citoyens. Cet article premier énonce ainsi une conception unitaire de l’État, caractérisée par l’unité du peuple français, par l’élaboration de la loi dans un lieu unique, le Parlement, qui représente la souveraineté nationale. Cette loi prévoit l’application d’un droit uniforme sur tout le territoire, et qui s’adresse à tous les citoyens, tous égaux devant la loi. Le Conseil constitutionnel a précisé que la Constitution ne connaissait « que le peuple français, composé de tous les citoyens français sans distinction d'origine, de race ou de religion » et que ce « principe d'unicité du peuple français » avait valeur constitutionnelle. Il en a justement déduit que les principes d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français « s'opposent à ce que soient reconnus des droits collectifs à quelque groupe que ce soit, défini par une communauté d'origine, de culture, de langue ou de croyance » (Conseil constitutionnel, 15 juin 1999). Il est toujours très salutaire d’en référer toujours à notre Constitution, de revenir toujours à notre texte de base, à notre « charte » de principe, celle qui fixe la règle du jeu collectif de notre démocratie. Cette référence à la Constitution nous permet de contrer les discours militants qui revendiquent le droit aux particularismes, au détriment de l’unité de la communauté nationale et de l’égalité des citoyens entre eux. Ce projet d’indivisibilité, qui s’inscrit dans une approche universaliste, rejette par construction, d’une part, les tentations communautaires, d’autre part, les velléités de divisions. A cet égard, il est donc l’exact opposé de l’antisémitisme et du racisme, car il les proscrit par essence. Partant, sur le plan strictement juridique (et ce seul plan devrait suffire), l’expression « racisme d’État » est une aberration complète. Il y a quelques années encore, cette précision tombait sous le sens, relevait de la tarte à la crème, du moins du B-A-BA de l’enseignement moral et civique. Aujourd’hui, beaucoup de nos concitoyens semblent avoir oublié ce principe fondamental de l’indivisibilité, son sens, son projet, projet qui est la raison d’être de l’État français.

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