Marie Ameller et Brice Couturier recevront André Comte-Sponville le lundi 12 juin à la Maison de l'Amérique latine pour la publication de son dernier ouvrage : "La clé des champs et autres impromptus " aux éditions Puf.
Marie Ameller et Brice Couturier reçoivent André Comte-Sponville, pour la publication de son dernier ouvrage : "La clé des champs et autres impromptus " aux éditions Puf.
« Les douze articles ici rassemblés entrent dans la série de ce que j’appelle, pensant à Schubert, mes “impromptus” : des textes brefs, résolument subjectifs, écrits “sur le champ et sans préparation” (comme dit le Dictionnaire de Littré), qui s’adressent au grand public et sont le plus souvent, malgré l’éventuelle légèreté de l’écriture, d’une tonalité quelque peu grave ou mélancolique. C’est encore le cas dans ce recueil, d’autant que la plupart de ces minuscules essais (pour reprendre cette fois le mot de Montaigne) portent sur des sujets sombres ou douloureux : l’euthanasie, le pessimisme, le tragique, la mort des enfants, le handicap, l’agonie, le bagne, le suicide… J’ose croire qu’ils ne seront pas pour autant causes de tristesse, mais aideront plutôt à accepter, aussi joyeusement que possible, la part en toute vie de deuil, de chagrin ou de détresse. C’est la joie qui est bonne, mais d’autant plus méritoire et belle qu’elle est souvent difficile.
Quant au dernier texte (“Maman”), qui est sans doute ce que j’ai publié de plus intime, il ne doit d’exister qu’aux lecteurs (et plus souvent aux lectrices) qui m’ont expressément demandé de l’écrire. Qu’ils en soient remerciés. »
Les échanges seront suivis d’un cocktail et d’une séance de dédicaces.
Quand ? Lundi 12 juin à 19h30
Où ? Maison de l’Amérique latine
217, Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
Gratuit, inscription obligatoire
Pour s'inscrire, cliquez-ici
Ce mardi 16 mai, le Laboratoire de la République a eu l’honneur de recevoir l'ancien Premier ministre et auteur Manuel Valls pour son ouvrage « Le courage guidait leurs pas" publié aux Editions Tallandier.
A la Maison de l’Amérique latine, Marie Ameller et Brice Couturier ont animé la soirée pour parcourir les nombreux portraits et parcours présents dans l'ouvrage.
"Le courage se révèle au cours de circonstances exceptionnelles, chez une personne dont rien n'avait encore laissé présager la dimension héroïque"
"Il faut être courageux pour défendre la République, ses valeurs, dont la laïcité. Le message universel concerne toute la planète, toute l'humanité face à l'affaissement, face au wokisme, à la cancel culture, à l'extrême droite comme à l'extrême gauche. Il faut que les femmes et les hommes défendent notre République qui est fragile mais qui est notre bien le plus précieux."
Retrouver la conversation éclairée de Manuel Valls sur notre chaîne YouTube :
https://youtu.be/7inm7rYfmWE
CONVERSATION ECLAIREE DE MANUEL VALLS
Mercredi 19 avril, l'antenne d'Assas a organisé sa première table ronde sur l'intelligence artificielle, les nouveaux médias et leur impact sur la démocratie. Nathalie Sonnac, ancienne membre du CSA, David Lacombled, président de "La villa numeris" et la juriste Laure-Alice Bouvier sont intervenus.
I. Quelles conséquences l'intelligence artificielle a-t-elle à ce jour sur les médias et la démocratie ?
A) De nouveaux usages des médias
Une nouvelle ère de transition numérique se présente pour les médias, qui doivent se conformer à de nouveaux standards et se numériser, sans quoi ils risquent de disparaître. Or les entreprises du numérique, bien qu’elles soient des entreprises privées, ont une empreinte grandissante sur l’espace public. Faut-il ainsi limiter l’influence de ces patrons qui n’ont pas de légitimité démocratique ?
Du fait du passage en ligne de nombreux médias, ces derniers sont de moins en moins verticaux à l’égard de la diffusion d'informations. La parole du journaliste perd ainsi en crédibilité par rapport à la parole de l’amateur. Sur nombre de nouveaux médias, en particulier les médias gratuits, en ligne et en réseaux, utilisant l’intelligence artificielle à travers leurs algorithmes d’accès à l’information, un article de journaliste et un article amateur ne sont en effet plus hiérarchisés. Chez les 15-34 ans, les réseaux sociaux sont ainsi la première source d’information, devant les journaux télévisés, papiers et la radio.
Amplifiés par cette totale liberté de publication, ainsi que par la caisse de résonance offerte par les réseaux, les discours de haine, de complotisme et la fausse information deviennent une préoccupation majeure. Un remède, bien que partiel, à la circulation de fausses informations serait de surveiller le comportement des personnes âgées qui statistiquement font circuler le plus ce type d’information, car cette population manque en général de recul face aux dérives des nouvelles technologies. La véracité des informations diffusées sur ces nouveaux médias est donc primordiale à vérifier, afin que les utilisateurs ne se détournent pas de ces réseaux qu’ils pourraient trouver trop “sales” (D. Lacombled), se dirigeant alors vers des sources d’information davantage biaisées qui ne feraient qu'accroître leur désinformation. Veillons à ce que les réseaux sociaux servent à “ouvrir l’appétit d’information” (D. Lacombled) sans en devenir la seule source.
B) Un nouveau modèle économique pour les médias
Le modèle économique médiatique a été totalement bouleversé par l'émergence des nouveaux médias. Ces derniers suivent un modèle économique dit “de plateforme”, selon lequel le média devient l’intermédiaire entre le consommateur et l’annonceur. D’une part, la plateforme médiatique met une vaste source d’information gratuite à la disposition du consommateur contre la collecte de ses données personnelles. D’autre part, elle met à disposition des emplacements publicitaires pour l’annonceur contre une rémunération. Ainsi dans ce modèle les effets de réseau avantagent le média le plus populaire (“winner-takes-all effect”), conduisant à des quasi-monopoles médiatiques. Cette situation monopolistique engendre des hausses de prix, une baisse de qualité de l’information, voire une certaine influence politique de certains nouveaux médias.
Certains réseaux sociaux sont également en passe d’adopter des sources de revenu plus diverses, provenant du consommateur et non seulement de l’annonceur. Citons Twitter depuis sa reprise par Elon Musk, qui fait payer le “tick” bleu de certification ouvrant son accès au plus grand nombre, au détriment des médias qui utilisaient ce symbole comme gage d’authenticité et de validation, comme le New York Times.
C) Un risque démocratique causé par une nouvelle répartition des pouvoirs
L’intelligence artificielle possède des “conséquences démocratiques surpuissantes” (N. Sonnac) notamment en ce qui concerne la circulation d’informations. En effet, tandis que l’espace médiatique s'élargit, les pouvoirs se concentrent ce qui menace le pluralisme des opinions. Les nouveaux médias rivalisent de puissance avec les Etats, comme l’illustre leur capitalisation boursière : la capitalisation des GAFAM fluctue aux alentours des 7000 Milliards d’euros largement supérieure au PIB Français d’environ 3000 Milliards d’euros. Ainsi, en collectant toujours davantage de données sur les utilisateurs, les nouveaux médias sont capables de fournir des informations clés en politique, comme le scandale de Cambridge Analytica l'a mis en lumière. En effet, l’intelligence artificielle est arrivée à un tel niveau de précision qu’elle prédit parfois mieux le comportement d’un individu que l’individu lui-même.
Biaisant également l’accès à l'information à travers leurs algorithmes, les nouveaux médias rendent la diffusion d’information pertinente plus ardue, ce qui n’est pas sans conséquence démocratique. Cela s’illustre chez les jeunes, qui souffrent d’une méconnaissance politique due à leur désinformation partielle, et dont l’abstention ne cesse d’augmenter.
Enfin, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine de la sécurité s’avère être un enjeu démocratique de taille notamment en ce qui concerne l'essor de l’utilisation de caméras biométriques. Ces dernières sont déployées pour des raisons de sécurité des populations, mais font débat pour leur utilisation en Chine et leur mise en place lors des jeux olympiques à Paris. La présence humaine demeure ainsi une nécessité pour obtenir la confiance des usagers lors de l’utilisation d’un algorithme. Parcoursup, qui fait régulièrement l’objet de critiques en raison de l’utilisation d’un algorithme pour déterminer l’avenir des lycéens, en est une juste illustration.
II. Quelles pistes de réponse apporter à ces dangers ?
A) Une réglementation de l’immatériel
“L’intelligence artificielle remet en cause tous les droits” (L.A. Bouvier), rendant sa réglementation nécessaire bien qu’ardue en raison de son caractère disruptif. L’Union Européenne, place majeure dans la défense des droits humains et de la presse, doit donc s’emparer du sujet, ce qu’elle a entamé à juste titre. Premièrement, la principale législation européenne à ce sujet, le RGPD, qui réglemente la collecte et le traitement des données, s’applique depuis 2018 et permet de sécuriser les données des utilisateurs ainsi qu’un panel plus vaste d’actifs tels que les NFT. Deuxièmement, l’ “Artificial Intelligence Act”, proposé en avril 2021 par la Commission européenne, hiérarchise de manière plus poussée les plateformes médiatiques, permettant d’agir de manière graduelle selon le risque que la plateforme et ses algorithmes présentent.
Cependant, l’intelligence artificielle, qui se contente de répliquer ce qu’elle connaît, possède un fort biais dont les conséquences ne sont pas encore mesurées. Réglementer et atténuer ce biais semble difficile à ce jour, car les algorithmes développés sont très souvent gardés secrets à des fins concurrentielles. Ainsi, le problème se pose dans le métaverse, dans lequel il s’agit de réguler des éventuels comportements qui seraient répréhensibles hors de ce réseau, tel qu’un biais raciste induit par l’algorithme.
Les démocraties ont donc un rôle important à jouer afin de disposer des ressources et moyens nécessaires pour contrôler cette technologie. Tandis que la quantité de données collectées augmente de façon exponentielle, une majorité des données européennes est pourtant hébergée par les serveurs des GAFAM, sur lesquels nous n’avons que peu de contrôle. La question de la réglementation de l'intelligence artificielle est ainsi trop souvent traitée de manière locale au niveau européen, tandis que le sujet est bien plus étendu et nécessiterait une réglementation mondiale.
B) Adapter l'ensemble de l'environnement réglementaire
Plus largement, l'ensemble de l’environnement réglementaire, hérité de plusieurs siècles, doit s’adapter à marche forcée aux disruptions de l'intelligence artificielle et des nouveaux médias. L’environnement réglementaire fiscal est souvent impuissant face aux montages financiers des nouveaux réseaux. Les états cherchent la juste balance entre des taxes proportionnées et un maintien de l’innovation. Mais les évolutions des législateurs sont inertielles, de même que la jurisprudence qui évolue lentement. Ainsi, les possibles failles que l’intelligence artificielle pourrait trouver dans notre système réglementaire risquent de persister. Par exemple, l’intelligence artificielle pourrait servir à générer gratuitement des montages fiscaux à quiconque le demande, rendant l’administration fiscale bien impuissante face à cela. De façon équivalente, comment définir juridiquement la responsabilité d’une voiture autonome lors d’un accident ? Comment assurer le respect de la RGPD lorsque les données sont disséminées dans l’espace numérique ? Toutes ces questions nécessitent une adaptation de la législation, sans quoi le progrès technique ne peut être mis en pratique, comme nous le voyons actuellement avec les voitures autonomes dont la maturité de la technologie précède celle du cadre réglementaire.
C) L’enjeu crucial de la formation
Afin d’accorder “l’orchestre pas toujours symphonique” (D. Lacombled) que représente l'intelligence artificielle et son utilisation dans les nouveaux médias, l’éducation est une nécessité. D’une part, les acteurs du cadre réglementaire, des ministères à l’ARCOM, doivent être formés à ses dangers et opportunités, afin que des décisions éclairées puissent être prises pour encourager l’innovation sans prendre de risque démocratique. A ce titre, le CSA s’est transformé en ARCOM, disposant de davantage de moyens afin de renforcer la souveraineté culturelle. D’autre part, chaque utilisateur est sujet à une sensibilisation accrue aux enjeux des nouveaux médias. Opportunités d’accès à une immense quantité d’information, bien que de qualité hautement variable, les nouveaux médias et l’intelligence artificielle qui s’y insinue prennent également note d’une partie grandissante de notre quotidien, contractant les frontières de notre vie privée. Ainsi, l’utilisation de ces réseaux n’est pas anodine et requiert une certaine éducation, passant par la détermination d’outils d’apprentissages numériques pour sensibiliser plus largement la population et limiter le désordre informationnel.
Soulignons enfin que certains domaines d’activité tels que la médecine et le droit sont des disciplines humaines qui comprennent les qualités et les défauts de cet aspect. Ainsi, leur entière robotisation n’est pas envisageable à ce jour, bien que l’intelligence artificielle puisse aider à en soulager certaines fonctions. L’humain doit donc persister moteur de la technologie, même si cette dernière acquiert un pouvoir grandissant.
Marie Ameller et Brice Couturier ont animé la douzième "conversation éclairée" du Laboratoire en invitant Sonia Mabrouk à débattre sur son nouvel ouvrage : "Reconquérir le sacré" aux éditions de L'Observatoire.
Salle pleine à la Maison de l'Amérique latine pour débattre et échanger avec Sonia Mabrouk pour son dernier livre "Reconquérir le sacré" aux éditions de L'Observatoire. La soirée était animée par Marie Ameller et Brice Couturier.
Comment le sacré peut s'harmoniser avec la République contrairement à nombre d'idées préconçues ? "Le sacré n'est pas une chose archaïque ou passéiste. Le sacré donne accès à plus grand que soi. Si on le chasse par la porte de notre esprit, il revient par la fenêtre de notre cœur."
Le sacré répond à une question fondamentale : "Que peut-on dire encore aux hommes ?" "De ce que nous avons aimé, que restera-t-il ?" (A. de Saint Exupéry)
Retrouver toutes nos "conversations éclairées" sur notre chaine Youtube.
https://www.youtube.com/watch?v=fwwJbE20U0g
Conversation éclairée de Sonia Mabrouk
Dans cette série consacrée au Service National Universel, Le Laboratoire de la République donne la parole à ceux qui font vivre ce programme dans toute la France depuis sa création en 2019. Aujourd’hui, deux jeunes qui ont effectué leur SNU nous répondent. Albin est étudiant à l’université catholique de Lille en Droit et Science Politique. Maé est lycéenne, en première HLP (Humanités, Littérature et Philosophie).
Le Laboratoire de la République : Racontez-nous votre expérience. Où avez-vous fait votre SNU, dans quelles conditions ? Qu’avez-vous appris de façon générale ? Avez-vous-eu auparavant une expérience d’engagement républicain ou de formation républicaine ?
Albin : J’ai réalisé le séjour de cohésion de deux semaines à Die, dans un centre tout proche de la forêt et des montagnes. J’étais logé dans un « marabout », une espèce de grande tente avec 8 couchages. C’était au début des grandes vacances de la fin de mon année de 4e, j’ai donc dû passer mes épreuves de français en avance pour pouvoir y participer. Etant engagé dans le cadre associatif et de représentation lycéenne notamment au Conseil National de la Vie Lycéenne, j’avais beaucoup entendu parler de la mise en place du SNU. Je voulais comprendre concrètement, au travers de l’expérience ce que j’allais vivre, ce qu’était vraiment ce fameux Service National Universel.
Maé : Mon expérience au SNU fût vraiment intéressante. Tout d'abord, la vie en communauté était vraiment enrichissante, notamment avec la vie quotidienne dans le foyer, qui m'a permis d'être plus autonome, mais également avec les diverses activités physiques qui nous ont permis de renforcer notre cohésion, nous en ressortions toujours plus unis et plus solidaires. S'ajoute à ça les nombreuses interventions sur des thèmes tel que le patrimoine et la culture française, ou encore la défense et la sécurité, des interventions qui m'ont vraiment plu, elles m'ont permis d'élargir mes connaissances sur la France, mais également sur l'Union Européenne, des connaissances que je n'avais pas acquises auparavant car ce n'est pas un sujet qui m'attirait plus que ça, mais aujourd'hui je suis contente d'avoir pu en apprendre plus.
Le Laboratoire de la République : La première phase du SNU constitue l’aboutissement du parcours citoyen. Avez-vous été satisfait des modules proposés et de votre expérience en général ? Que changeriez-vous ou non au sein de cette première phase ?
Albin : La première phase du SNU restera pour moi une expérience profondément enrichissante, permettant le dépassement de soi au travers d’activités comme la via ferrata ou bien même l’escalade, l’accrobranche et les activités physiques comme le canoë que je n’aurais probablement pas faites par moi-même. De plus, le fait que nous ayons été réunis avec des jeunes qui venaient d’horizons complètements différents, que nous ne connaissions pas, nous a permis de nouer de forts liens en seulement deux semaines passées ensemble. Nous n’avions accès à nos téléphones portables qu’une heure par jour, et cette restriction nous a probablement permis de plus nous tourner vers les autres. Au-delà des amitiés et des expériences vécues, nos journées ont été rythmées par des activités ludiques et des rencontres avec de nombreux acteurs de la République et d’autres organes liés. En effet, nous avons passé la formation aux premiers secours, rencontré des représentants de l’armée, de la banque de France et des secours. Pour nombreux de mes camarades volontaires au SNU, l’objectif était de comprendre et matérialiser leur nationalité et avoir une première expérience du service.
Au sens général, j’ai apprécié ce séjour de cohésion qui m’a permis de sortir de ma zone de confort et, grâce à ça, de me découvrir. Il y a eu, c’est sûr, des moments durs, des moments où je me suis dit « mais pourquoi je suis venu ? », et où j’ai remis en question ma participation, notamment dans des moments particulièrement difficiles comme quand, pendant plusieurs nuits, nous avons dû nous réfugier avec des lits de camps dans une salle des fêtes à cause de forts orages, quand nous devions nous laver à l’eau froide (heureusement pendant l’été) ou bien quand nous étions tout en haut d’une falaise et qu’il fallait descendre en rappel. Je crois bien que je n’aurais pas pu aller au bout de cette expérience si le groupe n’avait pas été là, si ces volontaires comme moi ne m’avais pas aidé. Je crois vraiment que c’est dans ces situations que la solidarité a pu gommer les difficultés que nous pouvions tous avoir. Alors, non, je ne changerai rien de tout ce que j’ai vécu. Aujourd’hui, je suis heureux de ce que j’ai vécu et je crois que c’est à la fin de ce séjour particulièrement fort que l’on se rend compte à quel point cela nous a permis de nous construire.
Maé : Cette expérience au SNU m'a inculqué de nouveaux enseignements. Elle m'a donné le courage de poursuivre mes objectifs et de les atteindre, et j'ai donc appris à ne jamais abandonner quelle que soit la raison. C'est avec des interventions sur les handicaps que j'ai pris conscience de l'importance de devoir toujours rester motivé pour affronter les obstacles de la vie !
Le Laboratoire de la République : Recommanderiez-vous à tous les jeunes de faire leur service ? Pensez-vous qu’il serait nécessaire d'imposer le SNU ?
Albin : Je recommande évidemment le SNU à ceux qui souhaitent vivre une expérience hors du commun de faire le SNU. Mais je ne crois pas qu’il faille le rendre obligatoire car ce qui fait que le SNU est une expérience incroyable repose sur l’envie des jeunes et leur motivation à y participer. Encourager les jeunes à s’y intéresser et ensuite à participer est important.
Maé : Je recommande le SNU car il est enrichissant, mais également marquant. Que l'on soit sociable ou réservé, petit ou grand, sportif ou non, on y trouve toujours sa place !
Mardi 18 avril, le Laboratoire de la République recevra Sonia Mabrouk pour son dernier ouvrage "Reconquérir le sacré" aux éditions de L'Observatoire. Marie Ameller et Brice Couturier animeront cette douzième conversation éclairée.
Entre témoignage intime et pamphlet sur nos sociétés désenchantées, le nouveau livre de Sonia Mabrouk « Reconquérir le sacré » aux éditions de L’Observatoire invite le lecteur à s’ouvrir au sacré. Pour l'autrice, le sacré n’est pas forcément religieux. Si le sacré de nature religieuse est exclusif et peut être source de violence et de grands conflits, il existe une autre notion du sacré : athée, laïque, civil. Un sacré républicain qui peut nous réunir et qui peut s’incarner dans la contemplation de monuments, de lieux, de cérémonies, de commémorations ou encore de chants : « Le sacré représente ainsi tout ce qui fait le lien au sein de la société, de sorte qu’un athée peut ressentir et être traversé par un fluide sacré sans adhérer à un quelconque dogme. »La question du sacré peut ainsi se résumer aux interrogations de Saint Exupéry : « Que peut-on dire aux hommes ? » quand « notre culture manque de culte ». La question alors n’est pas tant : « Dieu existe-t-il ? » mais : « L’homme ne se prend-t-il pas pour dieu ? ».
Les échanges seront suivis d’un cocktail et d’une séance de dédicaces.
Quand ? Mardi 18 avril à 19h30
Où ? Maison de l’Amérique latine
217, Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
Gratuit, inscription obligatoire
Succès pour la conversation éclairée de Sonia Mabrouk - Laboratoire de la République (lelaboratoiredelarepublique.fr)
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