Mercredi 29 janvier : Comment contrer la désinformation médicale et restaurer la confiance en la santé publique ?

le 6 janvier 2025 Autun_29janv2025_Santé et espace public
Le mercredi 29 janvier, à la mairie d’Autun, le Laboratoire de la République organise une table ronde sur un sujet d’une importance cruciale : "Comment contrer la désinformation médicale et restaurer la confiance en la santé publique ?" Ce territoire, particulièrement touché par les problématiques liées à la santé, accueillera cette rencontre réunissant membres de commissions du Laboratoire et acteurs locaux engagés.
Depuis la crise sanitaire de 2020-2021, la confiance des Français envers les institutions, les médias et le monde médical a été sérieusement mise à mal. Ce scepticisme croissant envers les politiques sanitaires et les professionnels de santé affecte directement la gestion des enjeux de santé publique. Pourtant, la santé demeure la première préoccupation des citoyens. Dans ce contexte, l’objectif de cette table ronde est double : analyser les causes de la défiance actuelle, proposer des pistes pour y remédier et présenter une note co-rédigée par Nathalie Sonnac et David Smadja, deux membres du Laboratoire de la République, apportant des recommandations précises pour encadrer les dérives informationnelles. Lire la note : Santé et médias : comment lutter contre la désinformation ? - Laboratoire de la République Nathalie Sonnac, professeure en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Panthéon-Assas et responsable de la Commission Espace Public du Laboratoire, apportera son éclairage sur le rôle des médias et des institutions dans la lutte contre la désinformation. David Smadja, professeur d’hématologie à l’Université Paris-Cité et praticien à l’hôpital Georges Pompidou, responsable de la Commission Santé, partagera son expertise sur les impacts de la désinformation dans le domaine médical et les solutions envisageables pour rétablir la confiance. Des acteurs locaux, notamment des médecins, élus et représentants d’associations, viendront enrichir le débat en apportant leurs perspectives de terrain. Le Laboratoire de la République a souhaité ancrer cette initiative au cœur des territoires, là où les besoins sont les plus criants. L’entrée est libre et gratuite, mais l’inscription est recommandée pour garantir une place. Quand ? Mercredi 29 janvier à 18h30 Où ? Mairie d'Autun, Salon d'honneur Place du Champ-de-Mars Cliquez ici pour vous inscrire

Mardi 21 janvier : Conversation éclairée avec Pierre-Henri Tavoillot

le 6 janvier 2025 Conversation éclairée de Pierre-Henri Tavoillot
Mardi 21 janvier à 19h30, à la Maison de l'Amérique latine, Brice Couturier et Chloé Morin recevront Pierre-Henri Tavoillot pour son dernier ouvrage "Voulons-nous encore vivre ensemble ?" aux éditions Odile Jacob.
"Voulons-nous encore vivre ensemble ?Cette question commençait à poindre, en Occident, devant l’étrangeté de nos « sociétés d’individus » : la montée de l’isolement et des égoïsmes, la conflictualisation des rapports, l’enfermement identitaire, la violence désinhibée, les attentats, et aussi le souffle de plus en plus proche de la guerre et des massacres.Avec la crise du Covid, la population de notre planète a partagé l’expérience inédite d’une suspension de la vie collective qui en a révélé les fêlures. L’ombre d’un doute a surgi : est-ce que cette vie commune en vaut vraiment la peine ?Chacun a pu alors se demander à quoi il tenait vraiment. En Europe, l’esprit critique s’est emballé. On a médité sur l’essentiel et le superflu, parfois pour les inverser. Que ce soit pour manger, causer, voter, travailler, rouler, coucher, habiter, procréer… certains en sont venus à se demander si la part des autres était si indispensable.Au fond, la vie commune ne va plus de soi, comme si elle avait perdu son évidence et son innocence. Vivre avec autrui ? Voilà, désormais, qui demande réflexion !Pourquoi ? Comment ? Et avec qui ?" Quand ? Mardi 21 janvier à 19h30 Où ? Maison de l'Amérique latine 217 bd St Germain, 75007, Paris Cliquez ici pour vous inscrire

Vendredi 17 janvier : Table ronde « Numérique et droits fondamentaux, quel équilibre ? »

par L'antenne du Loiret le 4 janvier 2025 Table ronde : enjeux du numérique et droit fondamentaux
Vendredi 17 janvier, l’antenne d’Orléans du Laboratoire de la République et les Jeunes Européens de France ont le plaisir de vous inviter à une à une table ronde sur l'équilibre entre numérique et droits fondamentaux, en présence de Fouad Eddazi et Patrick Faure-Bignolas.
Les avancées technologiques, notamment l’intelligence artificielle, transforment profondément nos sociétés. Si ces innovations offrent des opportunités inédites, elles posent également des questions majeures pour l’avenir de nos droits fondamentaux. Cette table ronde abordera les défis liés aux innovations numériques et à leurs impacts sur nos libertés fondamentales. Les participants exploreront des problématiques telles que la protection de la vie privée dans un monde hyperconnecté, les droits de propriété intellectuelle face à l’essor des données massives, ainsi que la nécessité d’une régulation équilibrée pour encadrer l’intelligence artificielle. Pour éclairer ces questions, deux experts interviendront lors de l’événement : Fouad Eddazi, maître de conférence spécialisé en droit du numérique et des libertés fondamentales, partagera son analyse juridique des enjeux. Patrick Faure-Bignolas, professionnel reconnu dans le domaine de l’intelligence artificielle, apportera son expertise technique et pratique sur les impacts de ces technologies. Quand ? Vendredi 17 janvier à 19h00 Où ? CRIJ Centre-Val de Loire, 3, rue de la Cholerie, Orléans Participation Gratuite et ouverte à tous, sur inscription obligatoire Cliquez ici pour vous inscrire

Retour sur la « Conversation éclairée » de Marcel Gauchet

le 20 décembre 2024 Marcel Gauchet lors de sa Conversation éclairée
Le 18 décembre à la Maison de l’Amérique latine, Marcel Gauchet a présenté son dernier ouvrage "Le nœud démocratique" aux éditions Gallimard lors d’une "Conversation éclairée" animée par Brice Couturier.
Brice Couturier a brillamment introduit les thèmes majeurs de l’œuvre de Marcel Gauchet, soulignant son analyse des paradoxes de la modernité et la manière dont la sortie du religieux continue d’influencer nos sociétés. Il a rappelé combien l’auteur est une figure incontournable pour comprendre les mutations démocratiques actuelles. Marcel Gauchet a captivé l’auditoire par son propos clair et structuré. Il a notamment abordé les points suivants : La "crise de la réussite" démocratique : Gauchet a souligné que, contrairement aux crises passées, la démocratie contemporaine est mise à mal non pas par une opposition idéologique, mais par une inadéquation entre ses promesses et son fonctionnement. Le rôle central de l’individu : Il a expliqué comment l’exaltation de l’individu, libéré des cadres collectifs anciens, rend plus difficile la constitution d’un projet commun. Le défi du néolibéralisme : Gauchet a insisté sur la nécessité de repenser la démocratie au-delà de sa dimension économique, en réaffirmant les fondements politiques et sociaux qui la soutiennent. La seconde partie de la soirée a été consacrée à un dialogue ouvert avec l’audience. Parmi les questions posées : Comment retrouver un équilibre entre aspirations individuelles et collectives ? Le numérique est-il un allié ou un ennemi de la démocratie ? Quel rôle pour l’éducation dans la préservation du lien démocratique ? Marcel Gauchet a pris le temps de répondre avec précision, en appelant à une réflexion collective sur les bases d’une démocratie renouvelée. La soirée s’est conclue par des échanges informels autour d’un verre, permettant aux participants de partager leurs impressions et d’approfondir les discussions entamées pendant la conférence. Rendez-vous est donné pour la prochaine édition, prévue le 21 janvier 2025, avec Pierre-Henri Tavoillot. https://youtu.be/80iQAh8xkGI

Soirée de soutien à Boualem Sansal : un millier de personnes réunies pour la liberté d’expression

le 17 décembre 2024
Hier soir, au Théâtre Libre, un nom symbolique pour une cause aussi essentielle, près de mille personnes se sont rassemblées pour exprimer leur soutien à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté il y a un mois par les autorités algériennes. Organisée en partenariat avec le Laboratoire de la République, cette soirée a marqué une mobilisation forte pour la libération de cet intellectuel dont la voix dérange les régimes autoritaires et peine à trouver l'écho qu'elle mérite en France.
Un mois jour pour jour après l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes, la soirée de soutien organisée le 16 décembre a rassemblé un millier de participants au Théâtre Libre à Paris. Le Laboratoire de la République, partenaire de cet événement d'importance, s'est mobilisé aux côtés des nombreux soutiens pour défendre la liberté d'expression et appeler à la libération immédiate de cet auteur engagé. Le choix du lieu, le "Théâtre Libre", résonne avec force pour cette cause essentielle. Comme l'a souligné Kamel Daoud, prix Goncourt et ami proche de Boualem Sansal, cette mobilisation dépasse le cas personnel de l'écrivain : « Si nous ne faisons rien, la prison de Boualem pourrait être la nôtre. C'est l'avenir de la liberté d'expression et de pensée qui se joue ici. » Boualem Sansal, connu pour son courage et sa plume libre, dérange les oligarchies autoritaires par ses critiques régulières des dérives du pouvoir algérien. Depuis son arrestation, les voix pour sa libération se font entendre, mais peinent encore à mobiliser largement l'opinion publique en France. Cette soirée, marquée par des prises de parole poignantes et des témoignages d'intellectuels, écrivains et défenseurs des libertés fondamentales, a été un temps fort pour briser ce silence. Le Laboratoire de la République réaffirme son engagement à soutenir toutes les initiatives en faveur de la liberté d'expression et des droits fondamentaux. Comme le rappelle Natacha Polony dans son récent article, l'incarcération de Boualem Sansal est une atteinte inacceptable à nos principes les plus fondamentaux. Ce combat est le nôtre, car défendre un homme libre, c'est défendre la liberté de tous. Pour aller plus loin, retrouvez d'autres articles : Marianne : La détention de Boualem Sansal est inique MSN : Arrestation de Boualem Sansal, une dictature pilotée par une oligarchie militaire Face à l'urgence de la situation, le Laboratoire de la République invite chacun à se mobiliser pour faire entendre la voix de Boualem Sansal et celle de tous ceux qui luttent pour la liberté de pensée dans le monde. https://youtube.com/shorts/0r8KeAtlu5w

Un débat organisé à Strasbourg sur l’avenir de la Région Alsace

par L'antenne de Strasbourg le 16 décembre 2024 Débat de Benjamin Morel et Frédéric Bierry
Le vendredi 13 décembre 2024, un débat s’est tenu à Strasbourg sur le thème : "République et territoires : décentralisation, autonomie et unité nationale", organisé en partenariat avec l’Hémicycle étudiant de Strasbourg et La Fabrique de l’État de Sciences Po Strasbourg. Cet événement a réuni Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à Panthéon-Assas et secrétaire général, responsable de la commission République indivisible du Laboratoire de la République, et Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d’Alsace, pour échanger sur une question centrale : "Comment faut-il penser le retour de la Région Alsace ?".
Des visions opposées sur l’avenir de l’Alsace Les deux intervenants ont développé des positions contrastées. Frédéric Bierry a plaidé pour une plus grande décentralisation de l’Alsace avec une autonomie sur certaines compétences. Selon lui, une telle démarche permettrait de mieux répondre aux besoins spécifiques du territoire, tant sur le plan économique que culturel et linguistique. Benjamin Morel, tout en reconnaissant la richesse de l’identité alsacienne, a exprimé des réserves sur les risques d’une autonomie mal encadrée. Il a insisté sur la nécessité de préserver l’unité républicaine, rappelant que la décentralisation doit rester équilibrée pour éviter une fragmentation des politiques publiques nationales. Pour lui, le défi consiste à concilier proximité territoriale et solidarité nationale. Une soirée riche en échanges Animé par deux étudiants, le débat a également donné la parole au public, qui a soulevé des questions variées : Comment garantir que l’autonomie alsacienne n’entraîne pas un repli identitaire ? Le Concordat doit-il rester en Alsace ? Comment repenser la décentralisation ? Les réponses des intervenants ont montré la complexité du sujet, entre aspirations locales et impératifs nationaux. En conclusion, Michel Seelig et Jean-Philippe Atzenhoffer, membres du jury, ont conclu que Benjamin Morel et Frédéric Bierry était d'accord sur beaucoup de points mais la question identitaire et d'autonomie de l'Alsace restent encore très ambigües. Un consensus s’est dégagé sur la nécessité de repenser la gouvernance territoriale à l’aune des défis contemporains. Une question ouverte Ce débat a confirmé que la question de l’Alsace dépasse les seuls enjeux régionaux : elle interroge notre modèle républicain, entre centralisation et diversité. Une réflexion qui, selon les organisateurs, devra se poursuivre pour trouver un juste équilibre entre proximité locale et cohésion nationale. https://youtu.be/_Ks8S48Zq2Q

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