A la Maison de l’Amérique latine, Marie Ameller et Brice Couturier ont animé la soirée pour approfondir les questions laissées en suspens par Pascal Brukner dans son dernier ouvrage. Les échanges ont permis d’interroger notre mode de vie et notre regard sur la société actuelle post-confinement.
Le confinement aurait créé une fainéantise et un attentisme de l’avenir. Le besoin d’aller vers les autres et de sortir de chez soi a été remplacé par une lassitude face aux évènements. Le téléphone n’est pas seulement un objet pour téléphoner ou s’informer mais un objet d’occupation de l’esprit. Les gens ne veulent plus aller au cinéma, au théâtre ou au musée pour se divertir ou apprendre. En restant chez eux, ils ont tout à leur portée. Il est nécessaire de raviver cette flamme de vie et d’existence qui fait que nous ne sommes pas des ordinateurs mais bel et bien des humains.
« L’aventure nationale étant sur sa pente terminale, on ne peut plus rêver d’aventures, de plaisirs. Tout ce qui relève de l’excès, du plaisir, de la jouissance, de la volupté est brisé par des mouvements de déclinisme et de catastrophisme » Pascal Bruckner.
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