Du 29 au 31 août, l'Université d’été du Laboratoire de la République prend ses quartiers à Autun, au cœur de la Bourgogne.
Dans un contexte de crise inédite en France et à l’international, ces 3 jours permettront d’échanger et d’être force de proposition sur les grands enjeux auxquels notre République est confrontée. Ouverte à tous, cette première édition est placée sous le signe de la Jeunesse et de l’égalité des territoires.
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Les inscriptions sont fermées.
Quand ? Du 29 au 31 août 2024
Où ? À Autun
Gare Le Creusot – Montceau TGV (à 30 min en voiture ou navettes de bus)TGV pour Paris Gare de Lyon : 1h20TGV pour Lyon : 40 minutes
IMPORTANT : Pour trouver votre horaire de TGV sur le site SNCF Connect, indiquez en gare de destination « Le Creusot-Montceau TGV » (non pas « Autun »)
Jeudi 12 septembre, à la Maison de l'Amérique latine, le Laboratoire de la République vous invite au rendez-vous des "Conversations éclairées". Brice Couturier reçoit Dominique Schnapper pour son dernier ouvrage : "Les désillusions de la démocratie" aux éditions Gallimard.
"Les démocraties sont menacées dans leur existence par la guerre que mène Vladimir Poutine en Ukraine, soutenu par les gouvernements de la Chine, de la Corée du Nord, de l’Iran, de l’Inde et de la Turquie, unis par une commune détestation de l’Occident, c’est-à-dire de la démocratie, et par la volonté de détruire celle-ci. Les démocraties trouveront-elles en elles-mêmes la volonté de se défendre ? Ne sont-elles pas fragilisées par leur propre dynamique ?La critique interne de la démocratie est aussi vieille que la démocratie elle-même. Sa légitimité ne repose ni sur la tradition, ni sur la nature, ni sur une référence transcendantale, mais sur les pratiques de ses membres. Ceux-ci s’interrogent sur les écarts qu’ils observent entre les réalités sociales et les principes affichés. Inévitablement, ils jugent la démocratie, au nom de ses propres valeurs, comme pas assez démocratique ou comme trop démocratique. L’idéal de citoyens libres et égaux traitant rationnellement des affaires communes n’est jamais et ne peut jamais être pleinement réalisé. Et l’aspiration à la liberté et à l’égalité risque en permanence d’être dévoyée par le refus des limites et du contrôle. On peut craindre que les démocraties ne soient à ce double titre menacées de délitement.Cette interrogation inquiète sur les insuffisances et les excès possibles de la démocratie « extrême » ne date pas du XXIe siècle mais, dans le monde d’aujourd’hui, elle se pose avec une acuité particulière." (4ème de couverture)
Dominique Schnapper a été membre du Conseil constitutionnel de 2001 à 2010. Elle a été présidente du conseil scientifique de la DILCRAH, puis présidente du Conseil des sages de la laïcité. Sociologue renommée, elle présentera son dernier ouvrage : "Les désillusions de la démocratie" aux éditions Gallimard. Brice Couturier animera cette "conversation éclairée".
Échanges suivis d’un cocktail et d'une séance de dédicaces
Quand ? Jeudi 12 septembre, 19h
Où ? Maison de l'Amérique latine
217, Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
Participation libre, inscription obligatoire
Pour vous inscrire, cliquez-ici
À l’occasion des Jeux olympiques, le Laboratoire de la République interroge certains de ses membres les plus jeunes. Swann, Layal et Charlotte partagent avec nous leurs opinions, observations et comparaisons entre les valeurs olympiques et celles républicaines. Ils font part de leur intérêt pour les Jeux olympiques de Paris qui commenceront le 26 juillet.
Le Laboratoire de la République : Participerez-vous ou assisterez-vous aux JO de 2024 ? Quel est votre intérêt pour cet événement ?
Swann : Honnêtement, je suis partagé. D'un côté, je pense que c’est une occasion unique de vivre un moment convivial dans notre capitale, et nous devrions nous réjouir de cette chance. Toutefois, les contraintes financières et organisationnelles limitent mon intérêt dans ces jeux. Il aurait été appréciable d'avoir plus d'options pour obtenir des places gratuites ou à prix réduits pour la population française.
Charlotte : Il y a peut-être une spécificité française là-dedans, mais j'ai entendu très peu de gens s'enthousiasmer à l'idée d'accueillir les JO, un événement rare à Paris. Cela pourrait être révélateur des valeurs de fraternité et d'unité que le sport est censé promouvoir. À part la Coupe du monde de football, qui est le dernier grand événement sportif où l'on voyait des drapeaux français et où les gens chantaient la Marseillaise, il n'y a plus grand-chose qui fédère autant. Aujourd'hui, les gens sont surtout mécontents à l'idée des JO à cause des coûts pour les contribuables.
Layal : En France, nous sommes beaucoup moins unis autour du sport que les pays anglo-saxons, comme les États-Unis. Par exemple, pendant la pandémie de COVID, une équipe de hockey a pu voyager pour participer à un championnat, et tout le pays trouvait cela positif. Si cela s'était passé en France, nous aurions plutôt réagi en nous plaignant que les sportifs puissent voyager alors que nous ne le pouvons pas. Ce n'est plus vraiment dans notre culture de nous rassembler autour du sport, contrairement à ces pays.
Swann : Teddy Riner avait souligné que le sport est en France relégué au second plan par rapport à d'autres pays. Pour moi, cela relève aussi des choix internationaux du Comité International Olympique. Les derniers JO ont été tellement politisés, avec une volonté de projeter une belle image, que cela a entraîné des crises financières en Grèce et au Brésil. Cela a un peu détourné l'image du côté sportif et de l'unité que les JO sont censés représenter.
Le Laboratoire de la République : Les valeurs olympiques et républicaines sont-elles liées ? En quoi se ressemblent-elles ?
Swann : Les trois valeurs de l’Olympisme sont l’excellence, l’amitié et le respect. Lorsqu'on pratique un sport en club, on réalise rapidement que malgré nos différences sociétales et culturelles, nous sommes unis derrière un même objectif. Cet objectif inclut non seulement la recherche de la victoire, mais aussi l'épanouissement personnel, l'entraide, la résilience et la capacité à se relever après une défaite. Même en cas de défaite, on peut partager un moment avec l'adversaire, ce qui nous renforce mutuellement et nous permet d'apprendre les uns des autres. C'est une expérience unique que l'on retrouve dans la pratique sportive. Ce qui est vraiment impressionnant avec les JO, c'est qu'en regardant les tribunes, on voit des drapeaux de tous les pays. Ce n'est pas seulement une compétition entre plusieurs équipes, mais un mélange de tous les pays, avec des supporters qui viennent représenter leurs couleurs et partager un moment sans qu'il n’y ait réellement de vainqueur ou de perdant à la fin. C'est un véritable moment de partage où nous sommes tous au même niveau, tous égaux.
Layal : L'égalité entre hommes et femmes parmi les athlètes est un aspect particulièrement mis en avant cette année. Cette parité exacte montre un engagement fort pour l'égalité des genres dans le sport, ce qui est un véritable progrès vers une représentation équitable dans les JO. De plus, le Comité d'Organisation (COJO) a pris des mesures significatives pour sensibiliser les JO au développement durable. Ils ont mis en place des initiatives visant à rendre les Jeux plus durables sur le plan environnemental et social. Cela inclut la réduction de l'empreinte carbone, la gestion responsable des ressources et la promotion de pratiques durables dans tous les aspects de l'événement, depuis la construction des infrastructures jusqu'à la gestion des déchets et l'utilisation des transports. En intégrant ces valeurs d'égalité et de durabilité, les JO de cette année jouent un rôle important non seulement dans la promotion du sport de haut niveau, mais aussi dans la promotion des valeurs républicaines telles que l'égalité, la solidarité et la responsabilité environnementale.
Charlotte : Le sport a toujours été une occasion de refléter également un idéal politique que l'on souhaite promouvoir ou communiquer, de la part des autorités à travers les choix qui sont faits. Cela reflète une certaine tendance politique ou un climat politique, même dans les choix relatifs à la cérémonie d'ouverture, la sélection des chanteurs, et d'autres décisions qui expriment une volonté gouvernementale. Les JO sont aussi un moyen d'expression et de tribune pour certains athlètes, leur offrant visibilité et une plateforme pour faire reconnaître leur sport. En France notamment, il y a eu récemment des exemples d'athlètes français qui ont saisi l'occasion des JO pour s'exprimer sur des sujets importants. Les Jeux paralympiques qui suivent bénéficient indirectement de cette visibilité, car il n'y aurait probablement pas d'autre compétition internationale qui réunirait autant de sponsors et de moyens pour mettre en valeur les athlètes. Les JO ne sont pas seulement une compétition sportive, mais aussi une plateforme culturelle et politique qui peut avoir un impact significatif dans la société.
Le Laboratoire de la République : Comment ces JO 2024 en France peuvent-elles promouvoir les valeurs républicaines ?
Swann : C'est vrai que l'ambiance et le climat autour des JO jouent énormément sur l'image renvoyée par les pays participants en matière de respect sportif. Je me souviens qu'aux JO de Rio en 2016, l'athlète français Renaud Lavillenie avait été hué dans les tribunes.
Charlotte : Cela renvoie immédiatement une mauvaise image du public brésilien. Les JO sont une plateforme mondiale qui peut entretenir certains stéréotypes, notamment sur les Français qui sont parfois vus comme de mauvais joueurs ou de mauvais perdants. Par exemple, il y a eu cet incident avec le tennisman belge qui a essuyé des crachats de la part d’une partie du public après avoir battu un joueur français à Roland-Garros. Les valeurs républicaines prônent le respect et la fraternité, et c'est justement l'occasion de montrer ces valeurs.
Layal : Les JO peuvent promouvoir l’engagement citoyen pour aider dans la tâche difficile d’organisation. J'ai postulé pour être bénévole mais je n'ai pas été retenue. Je voulais vraiment m'engager. Je pense que quand on est impliqué dans un projet, c'est une expérience unique. Contribuer à l'organisation des JO est quelque chose que l'on ne fait pas tous les jours dans sa vie. Les Jeux Olympiques sont l'occasion de rassembler les citoyens du monde entier au-delà de leurs nationalités.
Swann Riché est étudiant en Master 1 Droit privé général à Paris-Panthéon-Assas, ancien membre du comité directeur de l'association sportive d'Assas.
Layal Pages est étudiante en Master 1 Droit international à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Charlotte Boutheroüe Desmarais est étudiante en Master 1 à l’ESCP.
EXCLUSIF. L’ex-ministre de l’Éducation nationale regrette que le « en même temps » soit apparu, à partir de 2022, comme une « série de zigzags ». Et juge la tripolarité « mortifère ».
Mercredi 26 juin, à la maison de l’Amérique latine, Jean-Michel Blanquer, Benjamin Morel et Brice Couturier se sont réunis afin de décrypter les enjeux des élections législatives et la situation politique suite à la dissolution.
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale et président du Laboratoire de la République, Benjamin Morel, maître de conférences en droit public, et Brice Couturier, journaliste et essayiste, ont offert leur expertise sur la situation politique et électorale suite à la récente dissolution de l'Assemblée nationale.
La discussion a principalement porté sur les implications de cette dissolution, les enjeux du prochain scrutin et la nécessité d’une véritable mobilisation citoyenne. Chaque intervenant a apporté une perspective permettant une analyse approfondie du contexte politique actuel et des défis à venir pour la République. L'événement a été un succès, attirant une audience attentive et engagée, soulignant l’importance du débat public et de la participation citoyenne en ces temps de turbulences politiques.
https://youtu.be/FzEmeHcgH38
RDV ce soir 19h à la maison de l’Amérique latine!
Dominique Schnapper, souffrante, ne pourra malheureusement être présente. Néanmoins le contexte politique nécessite une analyse et une véritable mobilisation citoyenne. Le Laboratoire de la République réunit Jean-Michel Blanquer, Benjamin Morel, Chloé Morin, Brice Couturier afin de décrypter les enjeux du scrutin et la situation politique suite à la dissolution.
RDV ce soir 19h à la maison de l’Amérique latine !
Dominique Schnapper, souffrante, ne pourra malheureusement être présente. Néanmoins le contexte politique nécessite une analyse et une véritable mobilisation citoyenne. Le Laboratoire de la République réunit Jean-Michel Blanquer, Benjamin Morel, Chloé Morin, Brice Couturier afin de décrypter les enjeux du scrutin et la situation politique suite à la dissolution.
Lire l'article du Point "Jean-Michel Blanquer : « Jamais l’offre politique n’a été autant en inadéquation avec la demande »"
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