Jeudi 19 octobre, à la Maison de l'Amérique latine, le Laboratoire de la République vous invite à la première étape d’une mobilisation de l’opinion publique face au drame du Haut-Karabakh et aux menaces pesant sur l’Arménie.
Face au drame du Haut-Karabakh et aux menaces pesant sur l’Arménie, le Laboratoire de la République vous invite le 19 octobre prochain à la première étape d’une mobilisation de l’opinion publique. L’objectif de cette initiative est de décrypter les enjeux humanitaires et géopolitiques de la tragédie en cours et de fédérer le plus grand nombre autour de propositions concrètes.
En présence de
Hasmik Tolmajyan, ambassadrice d’Arménie en France
Hovhannès Guévorkian, représentant du Haut-Karabagh
Nathalie Loiseau, député européenne
Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale
Tigrane Yegavian, chercheur et auteur, spécialiste géopolitique
Jean-Christophe Buisson, journaliste et spécialiste de l’Arménie
et de plusieurs associations arméniennes, de nombreux intellectuels et politiques qui s’engagent aux côtés du Laboratoire pour qu’un soutien et des solutions durables s’organisent.
Nous croyons en la puissance de la réflexion collective et de l'engagement. Joignez vous à nous pour promouvoir des solutions afin d'apporter un soutien significatif à l'Arménie et à la région du Haut-Karabagh.
Quand ? Jeudi 19 octobre, 19h
Où ? Maison de l’Amérique latine
217, Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
NOMBRE DE PLACES ATTEINT.
Dans le cadre des travaux de sa commission « République démocratique », le Laboratoire de la République a organisé, ce 26 septembre 2023, une conférence débat à l’occasion du 65e anniversaire de la Ve République. Intitulée « Vème République : secrets de sa longévité et voies de la jouvence », cette conférence a permis à Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre, professeur des Universités), Noëlle Lenoir (membre honoraire du Conseil constitutionnel et ancienne ministre) et Alain Laquieze (professeur de droit public) d’évoquer le bilan de notre constitution, ses atouts et ses adaptations potentielles ou… nécessaires !
Animée par Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre, professeur des Universités), Noëlle Lenoir (membre honoraire du Conseil constitutionnel et ancienne ministre) et Alain Laquièze (professeur de droit public), cette conférence est revenue sur l’histoire de la Cinquième république, les secrets de sa longévité et les pistes à suivre pour l’améliorer.
La Cinquième république célèbre ses 65ans et devient le second plus long régime de notre pays depuis la Révolution. Elle dépasse la durée des deux Empires (dix-huit ans pour Napoléon III et un peu plus de dix ans pour Napoléon Ier), la Monarchie de Juillet (règne de dix-huit ans de Louis-Philippe) ainsi que les anciennes Républiques (douze ans pour la IVème), hormis la IIIème (environ soixante-dix ans). Tous les régimes, près de dix-sept, un record, ont apporté leur contribution à l’édification finale d’un régime solide, capable de faire la synthèse entre tous les apports de l’histoire tourmentée des deux derniers siècles. C’est la fin d’années de déstabilisations et la réconciliation de la France avec elle-même.
En dépit des projets marginaux et des revendications pour une nouvelle constitution, la constitution actuelle dure et se présente comme notre patrimoine historique et politique qu’il faut préserver. Définitivement stabilisée par la création du conseil constitutionnel en 1972, elle concilie liberté, valeurs démocratiques, garantie des droits et cohésion d’une société qui aspire au vivre-ensemble.
I) Sur quels éléments reposent la stabilité de cette Vème République ?
La légitimité et l’efficacité du régime sont le fruit :
Du compromis entre un parlement rationalisé et un président au-dessus des partis, moins dépendants d’eux directement comme c’était le cas sous les III et IVème République. A Bayeux, en juin 1946, le général de Gaulle traçait les grandes lignes de sa constitution idéale. Il y désignait le chef de l’État comme la « clef de voûte » des institutions, donc hors de la portée des tractations permanentes des assemblées. En 1958, la France a établi un système parlementaire mais a su faire face aux enjeux de l’époque (notamment la guerre d’Algérie) et corriger les défaillances constitutionnelles criantes de l’été 1940 ;
Des circonstances favorables puisque nous n’avons pas connu de guerre ou d’invasion sur le territoire métropolitain. Or, la plupart des fois où que régimes sont tombés, ce fut le fait de la guerre (1814, 1815, 1870, 1940, 1958) ;
De l’entente entre partis de droite et de gauche de l’époque, et l’influence du socialiste Guy Mollet, a été primordiale dans la construction de ce nouvel édifice institutionnel. Sans la bonne volonté de tous les partis, un consensus n’aurait pu être possible ;
D'une inspiration puisée aux sources de nos Lumières, Montesquieu (séparation des pouvoirs) et Rousseau (contrat social) ;
Du référendum de septembre 1958 qui a donné une incontestable force au régime. Le peuple souverain a voté librement et a décidé à 82,6 % d’accepter le projet du général de Gaulle ;
Enfin, l’alternance a été essentielle dans la consolidation de la Cinquième république. Pourfendue des années durant par celui qui voyait un « coup d’état permanent » des gaullistes, la constitution sera pourtant défendue de façon intraitable par le président socialiste François Mitterrand qui, alors, prouvera sa souplesse et sa capacité d’adaptation. Dès son élection de 1981, il a pris la responsabilité de protéger la présidence et s’est avéré intransigeant quant à la défense des prérogatives présidentielles, surtout lors des cohabitations. Celles-ci, avec les alternances, sont devenues récurrentes (1981, 1986, 1988, 1993, 1997, 2002, 2012, 2017). Le pouvoir passait ainsi de l’Elysée à Matignon sans remettre en question le texte original de la Constitution, sans entraver les prérogatives du président et sans atteindre le rôle de la majorité parlementaire.
II) Une souplesse unique dans notre histoire politique
La souplesse de la constitution est son atout majeur. Les révisions constitutionnelles n’ont pas entamé son crédit, au contraire. Elle a subi des révisions et des changements constants sans perdre sa singularité. Entre 1960 et 2008, elle a été amendée à vingt-quatre reprises. Globalement, cela signifie que 66 articles ont été réécrits ou modifiés. La première d'entre elle est celle qui redessine complètement la face du pays puisque c’est la volonté de faire élire le président au suffrage universel direct et non plus par un collège de 80.000 grands électeurs. Marqué par l’attentat du Petit Clamart, De Gaulle a jugé ce changement indispensable pour assurer la continuité de la République. La décision a été adoptée par référendum le 6 novembre 1962 par 76,97 % des Français.
Sur ses 65 ans d’existences, 18 des 24 réformes ont eu lieu ces vingt-cinq dernières années. En plus, il existe six réformes inachevées faute d’avoir été présentées au Congrès alors qu’elles avaient été votées dans les mêmes termes par les deux assemblées, ainsi que les dix-neuf projets sans suite (dont les six du mandat de François Hollande) qui n’ont pas été présentés aux Chambres.
III) Des contestations qui existent
Si le régime est fort et installé, la contestation existe et peut se résumer en trois points :
Les rapports entre président et premier ministre tendent à fragiliser la constitution. Élu au suffrage universel direct, le président de la République n'est plus un acteur au-dessus de la mêlée et simplement arbitre. Il est le visage de l’État et le premier responsable aux yeux des Français. Cette implication du chef de l'exécutif a été renforcée avec la seconde modification majeure de la Constitution, le passage du septennat au quinquennat, ratifié par référendum, le 24 septembre 2000, sous la présidence de Jacques Chirac, à une très large majorité des suffrages exprimés (73,21 %). Depuis, le Premier ministre est souvent réduit à un rôle moindre alors qu’il est supposé gouverner le pays et diriger la majorité ;
Le régime démocratique est en crise de façon globale. La planète compte de plus en plus de pays dirigés par des régimes illibéraux ou autoritaires. Même dans nos sociétés, de nombreux citoyens pensent que la forme démocratique est dépassée et devrait être remplacée par un régime plus dur. Plus que la Cinquième république, c’est la forme démocratique qui est contestée ;
Enfin, la société actuelle est très fragile. Le pessimisme ambiant conduit à une sorte de « désinstitutionnalisation », à la confusion des esprits et à la perte des valeurs communes.
IV) Les pistes à suivre pour notre Constitution
Bien qu’il soit convoqué fréquemment comme la solution miracle, il ne faut pas user et abuser du référendum. Mal utilisé, il peut nuire et transformer le vote en sanction contre celui qui pose la question. Pire, il peut projeter une image négative du pays comme ce fut le cas en 2005 lorsqu’après la victoire du « non » du référendum sur la constitution européenne, la France, fondatrice de cette Europe, était perçue comme « eurosceptique » ;
Il faut appliquer la constitution dans son intégralité. A l’heure actuelle, nous n’utilisons pas toutes les possibilités et capacités du texte ;
Envisager des réformes telles que la réduction de la durée du mandat des députés de façon à ce que leur élection ne soit plus alignée sur celle du Président et réformer le Sénat pour permettre aux territoires une meilleure prise représentation.
VI) En conclusion
Si la Vème République dure, ce n’est pas un hasard. Pensée par des esprits aussi brillants que ceux du général De Gaulle et Michel Debré, elle a permis de sortir de l’impasse de la IVème tout en garantissant les acquis des deux derniers siècles. Légitimée par des référendums, des révisions et des alternances, elle a montré une souplesse peu commune. S’il faut peut être mieux l’utiliser et prendre en compte les nouvelles aspirations démocratiques, il faut surtout la défendre.
https://youtu.be/OdT5ObIVd48
Mardi 26 septembre, le Laboratoire de la République vous invite à une conférence exceptionnelle avec Jean-Michel Blanquer, Noëlle Lenoir et Alain Laquièze pour l'anniversaire de la Constitution qui fête ses 65 ans.
Avec:
Jean-Michel Blanquer, président du Laboratoire de la République
Noëlle Lenoir, ancienne ministre des affaires européennes et ancienne membre du Conseil constitutionnel
Alain Laquièze, professeur de droit public à l'Université Paris Cité
En 1958, lorsque la Constitution de la Vème République a été adoptée, un grand scepticisme régnait sur sa capacité à survivre après la disparition de son principal initiateur, le général de Gaulle. A fortiori, on n’imaginait pas qu’une république consacrant un pouvoir présidentiel fort pourrait exister durablement en France. Soixante-cinq ans après sa fondation, la Vème République est toujours bien vivante, ce qui en fait désormais le régime politique le plus long ayant existé depuis 1789. Une réflexion mérite d’être engagée sur les raisons de cette longévité. Parmi elles, on peut citer les modifications du texte constitutionnel, dont la célèbre révision de 1962 qui institue l’élection du président au suffrage universel direct, ainsi que la plasticité d’une loi fondamentale qui a autorisé des pratiques différentes allant d’un présidentialisme affirmé aux cohabitations redonnant un poids substantiel au couple Premier ministre/majorité parlementaire. Malgré ses succès indéniables, qu’il s’agisse de la stabilité politique qu’elle a pu créer et de sa résilience dans un environnement européen et international en grande mutation, la Constitution française suscite aujourd’hui de nombreuses interrogations sur sa capacité à assurer une réelle expression démocratique. L’opinion publique exprime d’ailleurs une défiance croissante à l’égard des institutions nationales et une partie non négligeable de la classe politique rêve d’un grand soir constitutionnel autour d’un mot d’ordre, la VIème République. La question se pose donc de savoir si nos institutions politiques sont encore adaptées aux besoins d’une population en quête d’une participation accrue et refusant la verticalité d’un pouvoir perçu comme éloigné des préoccupations quotidiennes des citoyens. Les réponses à cette interrogation sont sans doute multiples et peuvent s’inscrire sur un large spectre, de la défense du statu quo constitutionnel au changement de régime politique, en passant par des réformes ponctuelles. C’est cet inventaire du bilan et des pistes éventuelles d’amélioration constitutionnelle que cette table ronde se propose d’étudier.
Pour vous inscrire, cliquez ici
Mardi 19 septembre, pour sa 15ème "conversation éclairée", le Laboratoire de la République a reçu Gilles Kepel à l'occasion de la parution de son dernier ouvrage: "Prophète en son pays" aux éditions de l'Observatoire. Cette soirée passionnante a été animée par Marie Ameller et Brice Couturier.
Plus de 200 personnes sont venus écouter Gilles Kepel parler de son dernier ouvrage : "Prophète en son pays" aux éditions de l'Observatoire.
Evènement à revoir sur notre chaîne Youtube :
https://youtu.be/gfscnxDeT6s?feature=shared
Conversation éclairée de Gilles Kepel pour "Prophète en son pays"
Mardi 19 septembre, à 20h, Marie Ameller et Brice Couturier recevront Gilles Kepel, pour la publication de son dernier ouvrage : "Prophète en son pays" aux éditions de l'Observatoire. Cette quinzième "conversation éclairée" aura lieu à la Maison de l'Amérique latine.
Marie Ameller et Brice Couturier recevront Gilles Kepel, pour la publication de son dernier ouvrage : "Prophète en son pays" aux éditions de l'Observatoire.
« Septembre 1980. Je vogue en direction d'Alexandrie. Je vais rejoindre le poste de doctorant qui m'attend au Caire pour ma thèse sur les mouvements islamistes. J’ai 25 ans et j'inaugure ma vocation... »
Prophète en son pays est un récit de formation qui couvre les quatre décennies pendant lesquelles Gilles Kepel a parcouru le monde arabe et musulman, de l'Égypte au Maghreb en passant par le Levant et le Golfe, ainsi que les « banlieues de l'islam » de l'Hexagone et de l'Europe.
Kepel fut en effet le premier à identifier et à étudier les mouvements islamistes, lors de l'assassinat de Sadate, en 1981, et à observer la naissance de l'islam en France dans ses significations multiformes.
Malgré l'écho international de sa vingtaine de livres, traduits en de nombreuses langues, ses analyses se sont régulièrement heurtées aux idéologies dominantes à l'Université - du tiers-mondisme d'hier à l'islamo-gauchisme d'aujourd'hui - comme aux politiques à courte vue des dirigeants français et de leur administration.
Sa mise en perspective de l'évolution du jihad faisant désormais autorité, et ses réflexions sur le « jihadisme d'atmosphère » alimentant le débat public, il en éclaire ici la controverse avec humour et érudition, face à la déferlante woke qui menace les études circonstanciées de l'islam contemporain et obère la libre réflexion sur notre société française.
Les échanges seront suivis d’un cocktail et d’une séance de dédicaces.
Quand ? Mardi 19 septembre, 20h
Où ? Maison de l’Amérique latine
217, Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
Gratuit, inscription obligatoire
Gilles Kepel, une conversation plus qu'éclairée pour "Prophète en son pays" - Laboratoire de la République (lelaboratoiredelarepublique.fr)
Alors même qu’elle a été pensée et concrétisée comme le meilleur moyen de libérer les individus, la laïcité est désormais perçue, notamment chez les jeunes, comme un instrument de coercition qu’exerceraient sur eux les pouvoirs publics. La hiérarchisation entre lois républicaines et préceptes religieux, l’émancipation de l’individu des emprises communautaires, l’égalité hommes-femmes, autant de principes auxquels la laïcité donne des fondements théoriques et des réponses concrètes, qui sont aujourd’hui remis en question.
Depuis la Troisième République jusqu’à la Constitution de 1958, instituée sur la base d’un solide corpus juridique initial (lois de 1880 à 1906) la laïcité comme vivre-ensemble, accorde pourtant à chaque citoyens des libertés individuelles et collectives, dans le respect de l’égalité de tous les individus, et bénéficie à ce titre d’une cohésion sociale d’un consensus qui assure la paix civile.
L’Église catholique, dont la domination morale sur les esprits et les corps était à l’origine la première visée par les lois laïques, étant rentrée dans le cadre républicain avec la sécularisation du pays, on a pu estimer que le combat laïque était achevé. Oubliant le caractère éminemment subversif de l’esprit laïque, on n'a par ailleurs pas envisagé les possibles résurgences, sous d’autres formes, de l’hostilité à la laïcité.
Aujourd’hui encore, à travers l’acquisition de connaissances et par la combinaison de l’exercice du raisonnement et de la sensibilité, l’École laïque, a un rôle majeur pour valoriser la construction de l’autonomie individuelle de chacun, dans l’assimilation des règles de vie communes. Lieu essentiel de socialisation et de la formation des esprits des enfants et des jeunes-gens, le cadre scolaire doit avoir le courage de redevenir le lieu primordial de l’affranchissement des dogmes, des préjugés et de certains interdits, parfois imposés par le milieu social et familial. Car si l’École a constitué l’enjeu central du combat laïque passé, elle se trouve aujourd’hui au cœur de nouveaux affrontements autour du rapport au religieux, de la séparation de la sphère privée et de la sphère publique, sommée de poser à nouveau la question de la vérité et de la science.
Il est urgent de ne pas se complaire dans le déni, afin de regarder nos sociétés démocratiques avec lucidité pour retrouver courageusement les voies de la cohésion sociale et de l’engagement pour une unité toute républicaine. Si la tolérance demeure une exigence éthique, elle ne doit pourtant pas dériver dans une tolérance de l’intolérable. Si le dialogue entre les pouvoirs publics et les autorités religieuses s’impose, son objectif demeure l’acclimatation des religions au cadre laïque français et non pas la faillite de la laïcité face aux idées religieuses et/ou traditionnelles.
Notre engagement en faveur de la laïcité doit nous conduire, d’une part à un réarmement intellectuel et moral pour revivifier les fondements de l’esprit laïque et sa défense des trois Libertés, de conscience, de pensée et d’expression, et d’autre part, pour dire et mettre en œuvre la laïcité dans des termes actuels, afin de promouvoir une nouvelle dynamique laïque, un réenchantement et un réarmement de la laïcité. Il s’agit-là d’une vaste mobilisation citoyenne dans laquelle les acteurs de terrain (enseignants personnels de santé, agents des services publics) et les élus sont en première ligne, et où les intellectuels jouent un rôle fondamental.
Par ailleurs, si la laïcité a trouvé son origine autant dans la philosophie du libertinage que dans la philosophie humaniste du siècle des Lumières, et si elle doit sa mise en forme juridique dans le cadre de la formation de l’État-nation, de 1789 à la Troisième république, elle n’est pas qu’une spécificité française. Aujourd’hui, la laïcité est explicitement défendue comme modèle libérateur notamment dans les régions que les islamistes considèrent comme Dar al Islam (« Terre d’Islam ») que ce soit en Iran, en Algérie ou au Kurdistan syrien. La solidarité laïque internationale est donc une dimension importante du renouveau laïque auquel nous travaillons.
Afin de réarmer nos esprits et agir, cette première rencontre de la Commission laïcité du Laboratoire de la République, marque le lancement de notre action et propose de réfléchir autour de trois tables rondes conviant des praticiens de terrains, des élus, des grands témoins et des acteurs de la laïcité.
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