Jeudi 23 mai, en exclusivité le Wagon Paris organise la première conversation autour du chapitre dédié au numérique et à l’IA. Jean-Michel Blanquer, Nicolas Marescaux, Marin de Nebehay et Roxana Rugina Friess nous feront l’honneur de leur présence. Vous pourrez poser toutes vos questions à nos intervenant(e)s autour d’un cocktail proposé par la Distillerie de Paris.
Le Laboratoire de la République a récemment fait paraître un ouvrage collectif : "Europe : maîtriser notre avenir. Les voies du renouveau ».
Confronté à une révolution numérique, l’équilibre des puissances mondiales se trouve bouleversé. Nous avons moins de dix ans pour réinventer notre modèle social, économique et politique pour protéger nos citoyens. 10 ans, 10 défis clés à relever pour une reprise en main durable de notre destin à l'ère du numérique.
Pour cette conversation d’exception, nous recevrons Monsieur l'ancien ministre et président du Laboratoire Jean-Michel Blanquer, qui ouvrira la table ronde. Nos invités exceptionnels réunis autour de la table seront :
Marin de Nebehay : Co-rédacteur du chapitre sur le numérique, son domaine d’action porte sur la stratégie et l’influence dans le secteur de la Green Tech. Son regard de publiciste et son expérience dans les affaires publiques permettent une lecture transversale des enjeux numériques actuels. Il plaide pour que le numérique soit conçu comme une révolution politique, avant d’être pensé comme une révolution économique.
Nicolas Marescaux, Directeur adjoint Réponses Besoins Sociétaires et Innovation du groupe MACIF. Membre expert à la Commission Européenne au sein du groupe “European financial data space”, Nicolas apportera une perspective européenne et économique aux échanges.
Roxana Rugina Friess, Secrétaire Générale d'Impact AI, un think & do tank de référence en France qui regroupe 60 grandes entreprises, startups, associations et écoles autour de l'IA éthique. Depuis 5 ans, Roxana coordonne des publications sur la gouvernance de l’IA et pour favoriser l’intégration de pratiques d’IA responsable dans les entreprises.
Quand ? Jeudi 23 avril, à 19h
Où ? Le Wagon Paris
16 villa Gaudelet , 75011 Paris
Participation libre, inscription obligatoire
Pour s'inscrire, cliquez ici
Le 2 mai, le Laboratoire de la République présentera un ouvrage collectif, fruit des travaux des différentes commissions, d’experts et de personnalités. Celui-ci se propose de nourrir les débats en amont du scrutin sur neuf thèmes qui apparaissent fondamentaux pour l’avenir de la France et du projet européen.
À l'approche des élections européennes du 9 juin 2024, il est essentiel de nourrir nos réflexions sur les enjeux qui façonneront l'avenir de la France et du projet européen. C'est avec plaisir que nous vous convions au lancement de notre ouvrage collectif, fruit du travail collaboratif de plusieurs personnalités et auteurs issus des différentes commissions du Laboratoire de la République :
« Europe, maîtriser notre avenir. Les voies du renouveau »
Cet ouvrage aborde neuf thèmes essentiels qui sont au cœur des débats actuels :
1️⃣ Défense européenne
2️⃣ Position de l'Europe sur la scène internationale
3️⃣ Lutte contre les risques de fragmentation des États de l'Union
4️⃣ Pour une Europe offensive face à l’intolérance
5️⃣ Question migratoire
6️⃣ Impact de l'intelligence artificielle sur l'économie
7️⃣ Notre destinée numérique face au développement de l'IA
8️⃣ Renforcement de l'Europe sociale
9️⃣ Changement climatique et ses enjeux globaux et européens
Nous aurons le privilège d'accueillir plusieurs auteurs lors de cet événement, qui sera l'occasion de partager les idées et propositions de cet ouvrage pour un avenir européen maitrisé.
Les auteurs ayant participé à la rédaction (par ordre des chapitres) : Jean-Michel Blanquer, Loïc Finaz, Jean-Francois Cervel, Christian Lequesne, Benjamin Morel, Manuel Valls, Théa Augoula, Fatiha Chikhr Saïdi, Renée Fregosi, Véronique Grandpierre, Nathalie Krikorian-Duronsoy, Michel Lalande, Tarik Yildiz, Didier Leschi, Philippe Aghion, Simon Bunel, Nicolas Marescaux, Marin de Nebehay, Thierry Taboy, Louis-Charles Viossat et Jean-Michel Valantin.
Quand ? Jeudi 2 mai, à 15h30
Où ? Maison de l’Amérique latine
217, Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
Participation libre, inscription obligatoire
S'inscrire
Dans cette conversation sur "La création face aux défis de l'intelligence artificielle (IA) : retrouver le sens du récit", Thierry Taboy, responsable de la commission technologique du Laboratoire de la République, anime une rencontre stimulante entre deux figures de l'innovation culturelle et narrative : Nils Aziosmanoff, fondateur du Cube et directeur général du Cube Garges, pôle d'innovation culturelle, et Thierry Murat, talentueux auteur de bandes dessinées (son dernier ouvrage : "initial_A"). Ensemble, ils explorent l’impact de l’IA sur le processus de création. Entre réflexions sur les nouvelles formes d'expression artistique et les défis éthiques, cette conversation offre des perspectives riches et inspirantes.
La création artistique fait face à des défis sans précédent avec l'émergence de l'intelligence artificielle (IA). Cette technologie révolutionnaire offre des possibilités infinies, mais soulève également des questions éthiques, esthétiques et même métaphysiques.
D'un côté, l'IA élargit l'éventail des outils créatifs à disposition des artistes, leur permettant d'explorer de nouvelles formes d'expression, de générer des idées originales et de repousser les limites de leur imagination. Des domaines aussi variés que la musique, la littérature, les arts visuels et même la danse sont touchés par cette révolution. Les algorithmes peuvent aider à créer de la musique, à générer des poèmes, et même à chorégraphier des mouvements.
Cependant, cette expansion de l'arsenal créatif soulève des préoccupations importantes. Tout d'abord, il y a la question de l'originalité et de l'authenticité. Si une œuvre est créée par une machine, est-elle toujours considérée comme une expression artistique authentique ? Ou bien est-elle simplement le produit d'une programmation algorithmique ?
Ensuite, il y a les enjeux éthiques liés à l'utilisation de l'IA dans la création artistique. Que dire de l'impact sur les emplois artistiques traditionnels ? L'automatisation de la création pourrait-elle remplacer les artistes humains, ou plutôt les compléter ?
Enfin, il y a la question de la relation entre l'artiste et son public. L'IA peut-elle véritablement capturer l'essence de l'expérience humaine et émouvoir les spectateurs de la même manière qu'une création humaine ? Ou bien y a-t-il quelque chose d'irremplaçable dans l'acte de création humaine, dans toute sa complexité et sa subjectivité ?
Face à ces défis, il est crucial que les artistes, les chercheurs, les décideurs politiques et la société dans son ensemble engagent un dialogue ouvert et réfléchi sur le rôle de l'IA dans la création artistique. Il est temps de repenser nos conceptions de la créativité, de l'originalité et de l'authenticité à la lumière de cette révolution technologique, afin de garantir que l'art continue à enrichir nos vies de manière significative et profonde.
Retrouver la conversation :
https://youtu.be/NlXhF_346Z4?feature=shared
Conversation sur "La création face aux défis de l'intelligence artificielle : retrouver le sens du récit"
Le mardi 2 avril, l'antenne d'Assas a accueilli une table ronde passionnante sur l'impact du numérique sur la jeunesse. Cette thématique, d'une grande actualité, a suscité un vif intérêt auprès du public et a réuni un panel d'intervenants de renom.
L'événement s'est centré autour du temps d’écran, de l’impact du numérique sur l’éducation et du futur rôle des intelligences artificielles dans notre société.
La table ronde a été animée par des experts de divers horizons, offrant ainsi une perspective variée sur la question. Parmi les intervenants figuraient Marie-Victoire Chopin, docteur en psychologie et MBA, rattachée au DMU Neurosciences, APHP Sorbonne Université, ainsi qu'Orianne Ledroit, responsable de cours du master « digital humanities » de Sciences-Po Paris et déléguée générale de EdTech France.
Vincent Paul-Petit, maire de Seine-Port, a également apporté son point de vue en tant que représentant local, mettant en lumière les défis spécifiques rencontrés au niveau communal en lien avec l'évolution numérique.
Thierry Taboy, responsable de l’impact du numérique sur la société et de l’impact de la société sur les tendances du numérique au sein du Groupe Orange, a partagé son expertise sur les perspectives à court et moyen terme des enjeux entre société et numérique, tout en évoquant les travaux de la commission Défi technologique du Laboratoire de la République.
Serge Tisseron, psychiatre et membre de l’Académie des technologies, a enrichi les discussions par ses connaissances approfondies sur les effets psychologiques et comportementaux des écrans chez les jeunes.
Les échanges ont été riches et animés, couvrant un large éventail de sujets tels que la surcharge d'informations, les défis éducatifs, les nouvelles formes d'interaction sociale et les enjeux de santé mentale liés à l'utilisation intensive des technologies numériques.
En conclusion, cette table ronde a offert une plateforme stimulante pour explorer les complexités de l'impact du numérique sur la jeunesse. Les perspectives partagées par les intervenants ont permis de mieux comprendre les défis et les opportunités associés à cette révolution numérique, tout en mettant en lumière la nécessité d'une approche réfléchie et équilibrée pour accompagner les jeunes dans ce monde en constante évolution.
Mardi 2 avril, l'antenne d'Assas vous invite à sa prochaine table ronde liée à l'impact du numérique sur la jeunesse avec de nombreux experts : Marie-Victoire Chopin, Orianne Ledroit, Vincent Paul-Petit, Thierry Taboy et Serge Tisseron.
Le numérique impacte la jeunesse. Il transforme profondément nos modes de vie et de pensée. Les nouvelles technologies influencent considérablement nos capacités cognitives, en modifiant nos schémas de concentration, de mémorisation et de réflexion. Elles altèrent également notre rapport au temps, en accélérant nos interactions et en créant une culture de l'immédiateté. En ce qui concerne l'apprentissage, le numérique offre des outils variés mais peut aussi susciter des défis liés à la surcharge d'informations et à la capacité de discernement. Enfin, sur le plan social, les technologies numériques redéfinissent les relations interpersonnelles, transformant les modes de communication et d'interaction, tantôt enrichissant la vie en société, tantôt la complexifiant.
Marie-Victoire Chopin : docteure en psychopathologie, MBA et consultante pour le cabinet Technologia
Orianne Ledroit : déléguée générale d’EdTech France, ancienne conseillère du ministre en charge des impacts sociaux, territoriaux et environnementaux du numérique
Vincent Paul-Petit : maire de Seine-Port, commune située en Seine-et-Marne
Thierry Taboy : responsable RSE du Groupe Orange en charge de la prospective opérationnelle à court/moyen terme et perspectives sur les enjeux entre société et numérique, responsable de la commission Défi technologique du Laboratoire de la République
Serge Tisseron : psychiatre, docteur en psychologie habilité à diriger des recherches, et membre de l'Académie des technologies. Auteur de nombreux ouvrages, il a été co-rédacteur de l’avis de l’Académie des sciences L’enfant et les écrans (2013). Il a reçu la même année à Washington un Award du FOSI (Family Online Safety Institute) pour l’ensemble de ses travaux sur les jeunes et les écrans
Quand ? Mardi 2 avril, 20h
Où ? Université Panthéon-Assas / Centre Assas
92, rue d'Assas, 75006 Paris
Participation libre, inscription obligatoire
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La publication de fake news sur les réseaux sociaux après l'attaque terroriste en Israël du samedi 7 octobre 2023 remet en lumière l'enjeu démocratique crucial de la vérification des informations. Chine Labbé, rédactrice en chef, Europe, chez NewsGuard, une société américaine qui évalue la fiabilité des sites d'information et d'actualité, analyse le nouvel environnement de l'information et explore des pistes de solutions.
Le Laboratoire de la République : Depuis l'acquisition en 2022 de Twitter (devenu X) par Elon Musk, de nombreux commentateurs estiment qu'une détérioration de la qualité de l'information est sensible sur le réseau. Est-ce le cas ? Pourquoi ?
Chine Labbé : Vous posez la question d'une détérioration de la qualité de l'information sensible sur le réseau. Ce que je dirais, c'est qu'il y a eu des changements de règles de la plateforme qui ont contribué à une perte de lisibilité de l'information. Qu'est-ce que j'entends par là ? Et quel changement de politique en particulier ? Le premier, le plus important, c'est le changement de politique lié à la coche bleue sur X, autrefois Twitter. Cette petite coche bleue qui autrefois était adossée aux comptes qui étaient soit des comptes notoires, des comptes d'intérêts publics, des comptes authentiques reconnus par la plateforme comme tel. Aujourd'hui, cette coche bleue est disponible sur abonnement. Il suffit de payer pour l'avoir. Elle offre aux clients qui s'en saisissent, une visibilité plus grande sur la plateforme. Les contenus sont promus et ont une apparence de légitimité pour les internautes qui ne comprendraient pas finalement à quoi correspond cette politique et à quoi correspond cette coche bleue. De nombreux colporteurs d'Infox connus se sont saisis de cette coche bleue. Aujourd'hui, ils diffusent et s'en servent pour diffuser de manière beaucoup plus efficace, et avec ce semblant de légitimité, leurs fausses informations sur la plateforme. On l'a observé pour des sujets comme les vaccins, la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Et malheureusement, cela se confirme avec le conflit entre Hamas et Israël.
Deuxième changement de politique qui est important de mentionner et qui a contribué à cette perte de lisibilité, c'est le retrait des labels sur les comptes qui appartiennent à des médias d'État qui diffusent de la désinformation. Autrefois, vous aviez un petit label qui disait « média » appartenant à un État. Et puis, ces labels ont disparu. Dans les semaines qui ont suivi le retrait de ces labels, on a observé un pic de l'engagement avec ces comptes. C'est-à-dire que les partages, les likes, ces contenus ont été beaucoup plus viraux. On a fait un rapport chez NewsGuard sur ce sujet précisément et dans le détail, on a observé une augmentation de l'engagement avec des comptes appartenant à des médias d'État russes, chinois et iraniens en anglais. On a vu l'engagement avec ces comptes bondir de 70% dans les semaines qui ont suivi ce changement de politique.
Le dernier point que j'aimerais souligner, c'est que Twitter a, semble- t- il, diminué de manière drastique ses équipes de modération des contenus et liées au suivi de ce qui se passe en termes de désinformation sur la plateforme. Twitter s'est retiré du code de bonnes pratiques contre la désinformation de l'Union européenne, auquel nous, nous sommes signataires chez NewsGuard. Donc, autant de signaux qui sont évidemment inquiétants.
Le Laboratoire de la République : A la suite de l'attaque terroriste du Hamas sur Israël, des fausses informations ont été fortement relayées sur le réseau et sur internet. Quel regard portez-vous sur la qualité de l'information partagée lors de ce drame ?
Chine Labbé : Ce dont on s'est aperçu très rapidement, le samedi 7 octobre, jour de l'attaque du Hamas contre Israël, c'est que les réseaux sociaux et les sites Internet ont été inondés de fausses informations. Trois jours seulement après l'attaque du Hamas, nous avions recensé 14 fausses informations qui avaient rassemblé 22 millions de vues sur X, sur TikTok et sur Instagram. Aujourd'hui, une semaine plus tard, on a déjà recensé et décrypté une vingtaine de fausses informations. Ça va très vite. Ce qu'on observe, ce sont à la fois des techniques bien connues qu'on a observées déjà lors de la guerre en Ukraine, des images, des vidéos qui vont être sorties de leur contexte ou qui vont être présentées comme appartenant à ce conflit alors qu'en fait elles sont issues d'autres conflits, d'autres terrains de guerre. On va observer aussi des images de jeux vidéo qui vont être présentées comme réelles et comme ayant été prises lors de ce conflit. On a des documents falsifiés, tout simplement photoshoppés, des mémos de la Maison Blanche, par exemple. Donc des techniques assez simples, assez artisanales, mais qui font déjà beaucoup de dégâts.Et ce qui est assez incroyable aussi, c'est de constater que certaines images vont être utilisées pour nourrir à tort des récits faux, parfois de manière contradictoire, pour nourrir des récits qui disent l'inverse. Je vous donne un exemple. On a cette image qui a circulé d'un enfant au sol dans une flaque de sang, qui a été présentée par certains comme la preuve qu'Israël mettait en scène la mort d'enfants israéliens, et de l'autre qui avait pu être présenté comme la preuve que le Hamas mettait en scène la mort d'enfants palestiniens. Les deux sont faux. Les deux récits sont faux. Cette image, en fait, elle est extraite d'un court- métrage qui a été tourné bien avant la guerre entre Israël et le Hamas. Et donc, ce sont des images juste des coulisses d'un film. Mais donc, ça montre bien à quel point l'instrumentalisation d'images qui n'ont rien à voir avec le conflit peut aller très vite. Ça prend du temps pour nous, journalistes, de vérifier l'information, d'arriver à voir ce qui est faux ou ce qui est juste pour l'instant non prouvé ou sorti de son contexte ou trompeur, etc. Ça prend du temps à l'expliquer et la difficulté, évidemment, c'est cette course contre la montre pour essayer de prouver qu'une chose est fausse ou véritable, alors même qu'elle est déjà virale sur les réseaux sociaux.Quelques petits éléments qu'on peut mentionner, c'est malheureusement la forte présence des enfants dans les fausses informations qui circulent, des enfants, des bébés. Pourquoi ? Parce qu'on sait que c'est très sensible. Ça nous touche tous au plus profond. Les contenus les plus viraux relayant de fausses informations sont malheureusement souvent des images d'enfants. Pour contrer ces fausses informations, nous sommes allés vérifier les informations au fur et à mesure, au plus vite. Nous avons renseigné les internautes sur les sources qu'ils lisent, que ce soit des sites Internet, des comptes sur les réseaux sociaux. Pourquoi c'est important ? Parce que les colporteurs de fausses informations sont souvent des multirécidivistes. Ceux qui diffusaient de fausses informations sur l'Ukraine, qui diffusaient auparavant de fausses informations sur le Bataclan, qui diffusaient auparavant de fausses informations sur la guerre en Syrie, s'engouffrent dans la brèche et diffusent aujourd'hui de fausses informations sur ce qui se passe au Proche-Orient. C'est important de les identifier pour pouvoir surveiller leurs récits et aller les décrypter au fur et à mesure.
On voit depuis le début du conflit des techniques assez artisanales, finalement, des images qui sont bien réelles, mais juste sorties de leur contexte ou présentées à tort, ou on va avoir des vidéos qui vont être switchées et titrées dans une autre langue avec une fausse traduction, mais la vidéo, elle est bien correcte. Ces choses- là, bien artisanales, font déjà beaucoup de mal. Donc, ce que l'on craint, évidemment, c'est ce qui va se passer quand, si, des images créées de toute pièce par intelligence artificielle commencent à inonder nos réseaux, puisque là, ça sera d'autant plus difficile de répondre.
Le Laboratoire de la République : Le commissaire européen Thierry Breton a menacé le réseau social X de sanctions. L'Union Européenne a-t-elle aujourd'hui les moyens de ses ambitions en matière de régulation des contenus sur les réseaux ?
Chine Labbé : Moi, je suis journaliste, donc ce n'est pas trop ma place d'aller commenter les textes de loi et l'effet positif ou négatif qu'ils peuvent avoir. Ce que je peux dire en tout cas, c'est qu'effectivement, depuis plusieurs années, l'Union européenne se dotte de nouveaux outils pour combattre cette nouvelle menace. Mais tout ne doit pas venir de la régulation. Il y a toujours la question de la transparence des plateformes, notamment en ce qui concerne les algorithmes de recommandations. Quels contenus deviendront viraux et pourquoi ? Il est nécessaire que des entreprises comme la mienne puissent donner des suppléments d'information aux internautes. Les internautes doivent avoir des informations sur les sources qui leur donnent des informations. Ils doivent également apprendre à lire ces informations, avoir une lecture latérale. Quand une information apparait suspecte, il faut faire l'effort d'aller regarder ailleurs. La multiplication des contenus rend la tâche très difficile de tout vérifier. Les internautes doivent apprendre la résilience à la désinformation. Cela passe par l'éducation aux médias. Toutes les classes d'âge sont concernées. Beaucoup de désinformations sont relayées par les personnes âgées.
https://youtu.be/59Vh7KfLYIs
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