Étiquettes : République

Lettre d’Amérique latine (3) : le Pérou, une histoire de douleur, d’oubli et de larmes

par Erevan Rebeyrotte le 31 mars 2025 perou
Direction le pays des Incas, le Pérou, cette terre fascinante imprégnée de traditions ancestrales et de cultures millénaires. Pourtant, ce pays magnifique est depuis bien longtemps marqué par des crises politiques incessantes. Le Laboratoire de la République profite de la présence d’un de ses chargés de mission, Erévan Rebeyrotte, pour offrir un témoignage de la mémoire historique et politique du Pérou.  Cette lettre s’est enrichie grâce à deux rencontres : celle de Fernando Carvallo, ancien représentant du Pérou à l’Unesco et ancien directeur du musée de la mémoire à Lima (en faveur des victimes de conflits armés) et celle de Luis Jaime Castillo, ancien ministre de la culture. Mais elle a aussi été nourrie par les témoignages des Péruviens rencontrés au cours de l’exploration de ce pays fascinant, à la fois bouleversant et grandiose.
Lorsque Pía, une amie péruvienne, résuma l’histoire de son pays par ces mots « una historia de dolor, olvido y lágrimas » (une histoire de douleur, d’oubli et de larmes), elle capturait toute la tragédie qui traverse le Pérou depuis des décennies. Comme tous les Péruviens que j’ai croisés, Pía désigne les hommes et les femmes politiques, accusés de corruption et d’illégalité, comme responsables de cette spirale de souffrance collective. Une souffrance exacerbée par la violence du terrorisme, héritage encore vivace dans la mémoire du pays. Un exemple récent : lorsque j’arrivai à Lima, mi-mars, la capitale était en état d’urgence après qu’un groupe de tueurs à gages ait ouvert le feu sur un bus transportant l’orchestre péruvien Armonía 10, dont faisait partie le chanteur Paul Flores. Luis Jaime Castillo, ancien ministre de la culture, me confia sa conviction que l’État péruvien devrait prioriser la lutte contre la pauvreté sociale et économique plutôt que de concentrer ses efforts sur une politique de mémoire pour recenser les traumatismes du peuple. Selon lui, le pays doit se tourner vers l’avenir et améliorer le quotidien de ses citoyens, tout en combattant des phénomènes comme le wokisme et le néo-féminisme, qu’il considère comme des vecteurs de haine. « Les peuples indigènes sont reconnus en Amazonie, mais comme dans tous les pays d’Amérique, à la différence de la France, les communautés ne jouissent pas des mêmes droits. Chaque groupe bénéficie d'avantages spécifiques. Il n'existe aucune véritable politique d'égalité. Le wokisme, en cherchant à effacer l’histoire des conquistadors, a contribué à la montée des mouvements réactionnaires. La victoire de Trump est le fruit d’une campagne démocrate déconnectée des préoccupations réelles du peuple américain, notamment la question de l’immigration. », me confia-t-il avec une conviction conservatrice. Fernando Carvallo, quant à lui, insiste sur la nécessité pour le Pérou de se ressourcer dans les leçons du passé afin de ne pas répéter les erreurs qui ont conduit à la situation actuelle. Le pays, selon lui, doit tirer les enseignements des échecs du passé pour construire un avenir meilleur. Et les faits sont là : le Pérou est le seul pays au monde où tous les présidents du XXIe siècle sont, ou ont été, impliqués dans des affaires judiciaires graves. Certains sont actuellement devant la justice, d’autres sont emprisonnés. Depuis la naissance de la République péruvienne, le pouvoir est vu comme une ressource financière personnelle, une coutume qui perdure. Sous le mandat de Dina Boluarte, élue vice-présidente en 2021, et maintenant présidente, le Pérou a vu naître un gouvernement plus à droite que tout ce que le pays n’avait connu depuis des décennies. La présidente fait face à plusieurs enquêtes, notamment des accusations concernant des opérations de chirurgie cachées au Congrès, avec des allégations selon lesquelles le chirurgien n’aurait pas fait payer ses opérations avec la garantie de postes administratifs pour ses amis et sa famille. Ce climat de méfiance et de corruption se perpétue. Dans les profondeurs de la vallée sacrée, entre Pisac et le Machu Picchu, la réalité péruvienne prend un tour encore plus désolant. Les communautés locales, laissées pour compte, sont totalement exclues du système médical et judiciaire. La police est absente, et le plus proche hôpital se trouve à des heures de marche, ou de cheval, traversant des cols escarpés. Les seules traces de vie politique visible sont les slogans peints sur les murs des maisons, évoquant les prochaines élections présidentielles de 2026 avec une cinquantaine de candidats ! Mais aujourd’hui, il semblerait que le Pérou, malgré ses souffrances internes, ait trouvé un allié en dehors du continent : la Chine. Ce pays investit massivement dans les infrastructures péruviennes, notamment à travers des projets portuaires qui suscitent la méfiance des États-Unis. Le Pérou est désormais vu par les Américains comme une « colonie chinoise » en devenir, un projet géopolitique qui pourrait redéfinir l’équilibre de puissance dans cette région. Ainsi se dessine, à travers ces rencontres et témoignages, l’histoire du Pérou : un pays où les cicatrices du passé sont encore bien visibles, mais où le regard se tourne inexorablement vers l’avenir, malgré les défis immenses. Entre douleur et espoir, oubli et résistance, la route reste longue pour cette nation qui cherche à se reconstruire, tout en affrontant les démons de son histoire et les failles de son présent. Un pays magnifique, certes, mais un pays qui porte en son âme les traces indélébiles de luttes sans fin.

Lettre d’Amérique latine (2) : la Colombie : entre pacification et réconciliation, un chemin semé d’embûches

par Erévan Rebeyrotte le 18 mars 2025
Après le Mexique, la Colombie se trouve sous le regard attentif du Laboratoire, grâce à la présence de l’un de ses chargés de mission, Erévan Rebeyrotte, en Amérique du Sud. Ce pays, riche de son histoire et de sa culture, est souvent perçu à travers le prisme de ses luttes internes. La Colombie, démocratique et résolument attachée à ses principes républicains, a toujours été une république intacte, un contraste frappant avec des nations comme la France, où la république est parfois remise en question. Mais, malgré ses fondements solides, la Colombie a dû faire face à un défi majeur : pacifier ses différents conflits internes. La paix ici prend de multiples visages : la paix urbaine, la paix sociale, la paix internationale, et bien sûr, la paix avec un passé lourd de violence. C’est dans ce cadre que je me suis entretenu avec Yves Basset, professeur de sciences politiques à l’Université de La Riota à Bogotá, dont les paroles résonnent encore dans ma réflexion sur la pacification du pays.
Photo/droite: président Gustavo Petro /gauche: Atanas Mockus Faut-il s'habiller en « carotte » ou exhiber son « arrière-train » pour promouvoir la paix et le retour à l'ordre républicain ? Une question étonnante mais non dénuée de sens à la lumière des actions d'Atanas Mockus, ancien maire de Bogotá, ancien sénateur et candidat à la présidence. Au début du siècle, sa victoire électorale fut une surprise, et sa réélection, un véritable phénomène. Dans une capitale en proie à la violence et à l'anarchie, il introduisit la « loi des carottes », une série d'initiatives ludiques et symboliques visant à sensibiliser les citoyens à la nécessité du civisme. Des mimes en blanc, des panneaux de signalisation insolites et des gestes simples comme des pouces levés ou baissés ont transformé Bogotá, la ville où plus de 1 100 personnes mourraient chaque année sous les roues des voitures, en un modèle de pacification. En 2003, ce chiffre était descendu à moins de 600, prouvant qu'un autre chemin était possible. Mais la pacification de la Colombie ne se limite pas à des exemples isolés comme celui de Bogotá. Le pays a connu une transition nationale intéressante. Après des décennies de gouvernements de droite réfractaires à tout changement, le pays a élu en 2022 son premier président de gauche, Gustavo Petro. Ce fut un tournant majeur, non sans turbulences. L’histoire récente du pays a été marquée par des crises sociales, la répression violente des manifestations et la gestion difficile des accords de paix. La gauche au pouvoir, en dépit de ses promesses de transformation, a dû faire face à la réalité d’une majorité parlementaire insuffisante et à des réformes difficilement réalisables. Les attentes étaient élevées, notamment concernant la "paix totale", un programme ambitieux de négociation avec tous les groupes armés, anciens guérilleros et anciens paramilitaires. Pourtant, entre 2016 et 2020, plus de mille militants colombiens, écologistes, syndicalistes, et défenseurs des droits indigènes ont perdu la vie. Le pays s’enfonçait encore davantage dans un cycle de violence, malgré les promesses de pacification. Dans ce contexte, Yves Basset soulignait l'importance de ne pas voir la paix comme une simple négociation avec les groupes armés, mais comme un véritable travail de réconciliation sociale, incluant des réformes profondes sur les droits humains et la répartition des terres. En dépit des échecs de réformes, il existe des avancées notables. Le gouvernement a pu faire passer sa réforme des retraites (qui risque prochainement d’être censurée par le Conseil constitutionnel à cause de débats houleux jugés trop rapides au Congrès). Un autre exemple, la réforme agraire, clé dans les accords de paix signés avec les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), a permis de formaliser la propriété de vastes étendues de terre et de commencer à redistribuer ces biens dans un pays où la violence des inégalités foncières était une source constante de conflit. Il y a également eu des progrès significatifs dans la gestion des manifestations sociales. Alors que les gouvernements précédents de droite les réprimaient très violemment, suspectant que les guérilleros se cachaient dans les cortèges, les manifestations à partir de 2022 ont été globalement pacifiques et gérées de manière plus sereine. Concernant les FARC, après leur démobilisation, le groupe s’est transformé en un parti politique appelé "Comunes". Bien que cinq sièges au Sénat et à l’Assemblée aient été accordés, la situation politique reste fragile pour l'ex-guérilla, qui peine à s’intégrer pleinement dans le paysage politique colombien. Un autre groupe dissident, l’État-major central, continue d’être actif, et les tentatives de négociation n’ont pas donné de résultats concrets. Lors de mon séjour à Bogotá, Maria-Emilia, une militante pour les droits des femmes et des LGBTQIA+, m’a expliqué que l’intégration des anciens guérilleros dans la société colombienne reste une tâche complexe. Les femmes, maltraitées dans le cadre de leur ancienne vie de guérillères, doivent réapprendre à vivre en société. Quant aux ex-membres des FARC, beaucoup d’entre eux peinent à se reconvertir, notamment à cause des compétences acquises dans des activités illégales comme la contrebande ou le narcotrafic où ils gagnaient bien mieux leur vie. Sur le plan social, des progrès ont également été réalisés pour les minorités, notamment afro-colombiennes, même si de nombreux défis demeurent. La montée en puissance de la première vice-présidente afro-colombienne a marqué un tournant dans la reconnaissance de ces populations, mais la route reste semée d’embûches, comme l’atteste l’incident de "blackface" que j’ai vu lors du Carnaval de Barranquilla. Il reste encore beaucoup à accomplir pour déconstruire les stéréotypes, notamment racistes. Le débat sur l'histoire du pays demeure largement fermé à cause des récents déboulonnages des statues de conquistadors. La violence de cet acte, couplée à son héritage historique, n'a pas encore suffi à mobiliser la population vers des actions concrètes. Le président, dans la dernière année de son mandat, envisage de tenir des référendums afin de clarifier l'opinion publique et d'ouvrir un espace de réflexion sur ces questions. À l’international, la Colombie navigue avec prudence dans ses relations diplomatiques, notamment avec les États-Unis. Bien qu’il existe une coopération étroite entre les deux pays, particulièrement en matière de lutte contre le narcotrafic, le climat politique de la région reste instable. L'élection de Donald Trump, qui a généré des tensions sur la question des immigrés, a incité le gouvernement colombien à prendre des mesures pour protéger ses citoyens. Mais les relations restent tendues et le pays doit gérer ses alliances avec prudence. Les deux présidents ont une fâcheuse habitude à s’envoyer des « piques » par l’intermédiaire du réseau social X. Cela ne procure rien de bons dans les relations entre les deux pays notamment en septembre lorsque les Etats-Unis devront choisir de redonner un blanc-seing visant à continuer les relations pour lutter contre les narcotrafiquants. Malgré les épreuves et les échecs, la Colombie avance sur son chemin de pacification. Les promesses de réconciliation sont souvent retardées par des obstacles politiques, sociaux et économiques, mais elles ne sont pas abandonnées. Yves Basset nous rappelle que la paix en Colombie est un processus complexe et multifacette, qui nécessite la participation de tous les acteurs, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Et tandis que le processus de pacification continue de se déployer, la Colombie se transforme lentement, avec l'espoir que, finalement, la paix soit plus qu'une simple négociation : un véritable changement social et politique. Lire la « Lettre d’Amérique latine (1) : Le Mexique face aux défis internationaux sous la réélection de Donald Trump » : https://www.lelaboratoiredelarepublique.fr/debattre/lettre-damerique-latine-1-le-mexique-face-aux-defis-internationaux-sous-la-reelection-de-donald-trump/ Autres sources : Infobae El Espectador Libération

Jeudi 20 mars : « Neutralité et sport : quelles perspectives ? »

le 6 mars 2025 Laboratoire de la République, #Laïcité, "Neutralité et Sport"
La proposition de loi du sénateur LR de l'Isère Michel Savin visant à assurer le respect du principe de laïcité dans le sport a été adoptée en première lecture au Sénat, le 18 février dernier. Son article premier dispose que "lors des compétitions départementales, régionales et nationales organisées par les fédérations sportives délégataires, leurs organes déconcentrés, leurs ligues professionnelles et leurs associations affiliées, le port de tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique ou religieuse est interdit aux acteurs de ces compétitions". En apparence, cette réponse légale règle donc de manière claire le malaise qui entoure la question du rapport problématique entre sport et neutralité. En apparence seulement, car comme l’ont montré les discussions électriques au Sénat, le chemin est encore long avant que cette décision ne trouve un ancrage serein dans le milieu du sport en France, et dans la société en général. Cette table ronde, animée par des experts de terrain, des universitaires, des présidents de fédération sportives et des hommes politiques, se propose de répondre aux nombreuses interrogations que la proposition de loi a fait resurgir. Que faire en cas de non-adoption de la loi à l’Assemblée ? Faut-il souhaiter une application généralisée à toute pratique sportive en club, au-delà des seules compétitions ? Cette loi porte-t-elle les graines d’une stigmatisation de l’islam ? Le durcissement des lois sur la neutralité est-elle le seul chemin envisageable pour un meilleur vivre-ensemble dans le sport ? Autant de questions qui demandent plus que jamais une parole raisonnée et tempérée par un rapport intime à la pratique du terrain, afin que le sport reste ce qu’il doit être : un formidable outil de vivre-ensemble, de partage et de solidarité. Informations pratiques : Quand ? jeudi 20 mars, 19h00 Où ? Maison de l'Amérique latine, 217 Bd. Saint-Germain, 75006 Paris Tarif : Gratuit Inscription obligatoire en ligne S'inscrire

Mercredi 12 mars : Crise mondiale inédite : les leçons du virage américain

par L'équipe du Lab' le 6 mars 2025 .
Nous vous invitons à participer à ce grand débat le mercredi 12 mars à 19h00 – gratuit, avec inscription obligatoire -, à la maison de l’Amérique Latine.
Vendredi 28 février, alors que Donald Trump et son vice-président, James Davis Vance, recevaient Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, les deux Américains ont pris à partie le président ukrainien avec une violence rare. Une séquence historique, symbole d’un tournant brutal de la position diplomatique américaine, qui a entraîné le départ prématuré de M. Zelensky de la Maison Blanche sans signer l'accord sur les minerais pour lequel il était venu.L’humiliation infligée par Donald Trump au président ukrainien dans le bureau ovale confirme un changement d’ère, qui prend de court les Européens.En réponse à ce virage dans les relations transatlantiques, le Laboratoire de la République organise un grand débat entre Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Education Nationale, et Nicolas Tenzer, philosophe et haut fonctionnaire. De nombreux spécialistes du sujet, parmi lesquels Frédéric Encel ou Christian Lequesne, seront aussi présents.Nouvelle architecture de la sécurité européenne, positionnement vis-à-vis des Etats-Unis, avenir de l’OTAN, nouveau plan de paix… Autant de thèmes qui seront abordés lors de cet évènement. Informations pratiques : Quand ? Mercredi 12 mars, 19h00 Où ? Maison de l'Amérique latine, 217 Bd. Saint-Germain, 75006 Paris Tarif : Gratuit Inscription obligatoire en ligne S'inscrire

03/03 : « Travaille dur et tu réussiras : un idéal de société à repenser ? »

par L'antenne d'Assas le 24 février 2025
Débat organisé le lundi 3 mars à 19h dans les locaux de Paris Panthéon-Assas par la Commission République Sociale du Laboratoire de la République.
La conviction que le mérite et le travail permettent de monter dans l’échelle sociale et salariale est essentielle au bon fonctionnement de la société. Or, en France, la progression de la mobilité sociale pour les jeunes, et en particulier des jeunes hommes, semble s'être interrompue depuis une vingtaine d’années. Un jeune issu d’une famille parmi les 20 % les plus aisées aurait en moyenne trois fois plus de chances qu’un jeune de famille modeste de figurer parmi les 20 % les plus aisés de sa génération. Face à cette situation dangereuse pour la cohésion nationale et contraire à la promesse républicaine, les politiques publiques d’éducation, d’emploi et de formation, sans compter les politiques fiscales, doivent être davantage mobilisées. Comment redonner réalité à l’égalité des chances et à la mobilité sociale aujourd’hui est l’objet du débat organisé le lundi 3 mars à 19h dans les locaux de Paris Panthéon-Assas par la Commission République Sociale du Laboratoire de la République avec pour invités : Jean-Michel Blanquer, président du Laboratoire et ancien ministre de l’éducation, Antoine Foucher, président de Quintet et auteur de « Sortir du travail qui ne paie plus », et François-Afif Benthanane, fondateur de l’association ZUPdeCO, qui vise à offrir un soutien scolaire gratuit à des collégiens. Le débat sera introduit par Louis-Charles Viossat, ancien conseiller social du Premier ministre Dominique de Villepin, coordinateur de la Commission République Sociale, et sera animé par Swann Riché et Chloé Saintrapt. Informations pratiques : Quand ? Lundi 3 mars, 19h00 Où ? Université Paris Panthéon-Assas, Centre Assas, salle 214, 92 Rue d'Assas 75006 Paris Tarif : Gratuit Inscription obligatoire en ligne Inscription ici

Jeudi 27 mars : Lancement de l’antenne niçoise du Laboratoire de la République et conférence sur l’éducation et la République

par L'équipe du Lab' le 21 février 2025 Lancement de l'antenne de Nice du Laboratoire de la République, au Centre Universitaire Méditerranéen.
« Le jeudi 27 mars, au Centre Universitaire Méditerranéen (CUM) de Nice, le Laboratoire de la République organise un événement exceptionnel à l’occasion du lancement de son antenne niçoise. Cette conférence inaugurale aura pour thème: « L’éducation et la République au service d’un idéal de société ». Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’éducation nationale, président du Laboratoire de la République et Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur et Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, échangeront sur ces enjeux cruciaux pour notre société et le modèle démocratique que nous voulons promouvoir. La conférence sera précédée d’une séance de dédicace de l’ouvrage de Jean-Michel Blanquer : « La citadelle ».
A l'occasion de l'ouverture de sa nouvelle antenne à Nice, le Laboratoire de la République organise une conférence au Centre Universitaire Méditerranéen, en présence de Jean-Michel Blanquer et Christian Estrosi. Cette rencontre sera l'occasion d'explorer les liens entre éducation et citoyenneté, et d'aborder les ambitions de société qu'ils peuvent engendrer. Dans un contexte où les valeurs républicaines et les défis éducatifs sont plus que jamais au cœur des préoccupations, cette rencontre mettra en lumière l'importance de l'éducation pour renforcer les valeurs républicaines et favoriser l'égalité des chances. Elle permettra également de comprendre comment les politiques éducatives peuvent contribuer à la cohésion sociale et à la citoyenneté, en répondant aux défis actuels de l'éducation en France. Programme de l'événement : 17h : Dédicace du livre "La Citadelle" de Jean-Michel BlanquerEn partenariat avec la librairie Jean Jaurès, Jean-Michel Blanquer, ancien Ministre de l’Éducation nationale et Président du Laboratoire de la République, dédicacera son ouvrage "La Citadelle". 18h – 19h30/45 : Conférence du Laboratoire de la RépubliqueLa conférence, intitulée « L’éducation et la République au service d’un idéal de société », sera animée par Jean-Michel Blanquer et Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur et Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de partager leurs visions et engagements pour l'éducation et la République. Informations pratiques : Quand ? Jeudi 27 mars, 17h00 pour la séance de dédicace et 18h00 pour la rencontre Où ? Centre Universitaire Méditerranéen, 65 Prom. des Anglais, 06000 Nice Tarif : Gratuit Inscription obligatoire en ligne S'inscrire ici

Pour rester informé
inscrivez-vous à la newsletter

S'inscrire